Entrer par la petite porte
Dans leur appartement niché dans les Pentes, Flore Montoyat et Nicolas Velai ont créé un podcast pour lutter contre les discriminations et aider les femmes à prendre confiance.
Calmes, vastes et arborés, les cimetières sont des refuges parfaits pour nos amis les bêtes. À Lyon, ces lieux de recueil servent de laboratoire de préservation pour la biodiversité. Après le cimetière de Loyasse, celui de la Guillotière sera labellisé refuge LPO en juillet.
« Pourquoi les cimetières ? C’est vrai que c’est original et que l’on ne s’attend pas forcément à nous trouver là ! » La voix pleine de sourire, Patrice Franco s’amuse du caractère insolite de l’initiative lancée. Favoriser l’émergence et la préservation de la vie au coeur des havres de paix qui hébergent nos morts : la démarche a commencé en 2016 à Lyon sur la colline de Fourvière via une convention signée avec la Ville. Au cimetière Loyasse, le plus ancien de la ville, le travail a débuté par un état des lieux de ces 12 hectares où vivaient déjà plus d’une trentaine d’espèces telles que la chouette hulotte, le ver luisant et le hérisson. « Nous intervenons dans des parcs, mais c’est quelque chose de presque évident, commente le directeur de la LPO Rhône. Les cimetières représentent aussi des espaces verts que l’on peut encore améliorer en termes de gestion. Et cela permet d’agir d’un seul tenant sur une surface relativement importante. » Nichoirs, gîtes à chauves- souris, abris à hérissons, création d’une mare… Tout un ensemble d’aménagements a vu le jour. « On peut parfois livrer des conseils sur le type de végétaux adaptés. On peut planter de très belles plantes fleuries, mais qui n’attirent pas forcément les insectes. Créer le gîte et le couvert : c’est ça qui est important. » Résultat : en créant des milieux plus favorables, l’association a noté une nette évolution qualitative et quantitative. « À Loyasse, on est passé d’environ 30 espèces d’oiseaux à environ une cinquantaine » , précise Bernard Husson, adjoint à la Ville de Lyon ( lire interview pages suivantes).
Relier les cimetières aux parcs. L’opération va ainsi se répéter au cimetière de la Guillotière qui sera officiellement labellisé Refuge LPO le 11 juillet prochain en présence d’Allain Bougrain- Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux. L’initiative s’est imposée comme une continuité évidente, d’autant plus que certaines espèces rares comme le hibou petit- duc ont déjà été repérées sur place ( lire pages précédentes). « On s’est dit qu’il fallait maintenir et favoriser son expansion » , soutient Patrice Franco. Pour aller plus loin, Nicolas Husson veut réaliser des corridors de continuité écologique entre les cimetières et les parcs lyonnais. « Les cimetières représentent environ 42 hectares, c’est- à- dire 10 % du patrimoine végétal géré par la direction des espaces verts à l’heure actuelle. L’idée serait de les relier aux parcs. » Celui de la Guillotière pourrait être rattaché au parc Blandan, en apaisant l’axe de la rue de l’Europe. « Nous ne sommes pas encore complètement arrêtés sur cette réflexion, prévient l’élu. Cela demande des études de faisabilité, une consultation des citoyens… »
Donner envie d’agir. En attendant, la Ligue espère transformer les cimetières en lieux de pédagogie. Car Patrice Franco est formel : s’activer sur un lieu ciblé sans se préoccuper de ce qui se passe autour serait une bataille perdue d’avance. Pour sensibiliser les passants, la LPO multiplie les efforts et les panneaux d’information. « Il y a un gros travail de communication à réaliser pour expliquer pourquoi on laisse pousser l’herbe entre les tombes, ce qui peut parfois être mal perçu, constate Patrice Franco. C’est comme un site pilote, un exemple pour ceux qui passent. Les personnes qui ont un petit jardin, voire un balcon, peuvent se dire : “Moi aussi je peux faire quelque chose.” L’idée c’est de donner envie d’agir. »
En ville, rats, pigeons et moustiques- tigres sont surveillés de près. Potentiel vecteur de maladies, cette faune mal aimée est souvent redoutée par la population. Mais l’homme a aussi un rôle à jouer pour éviter que ces animaux prolifèrent.
Moins mignons que les écureuils et les hérissons, et pourtant beaucoup plus nombreux, certains animaux traînent une sale réputation. On parle de « nuisibles » , « d’indésirables » ou, pour reprendre les termes de la législation « d’animaux susceptibles d’occasionner des dégâts » . Si la Ville de Lyon tente d’insuffler l’idée d’une « biodiversité positive » basée sur l’importance scientifiquement prouvée de vivre au contact du milieu naturel, elle se doit aussi de mener une veille sur le développement de ces espèces. Objectif ? Éviter la propagation des zoonoses, ces maladies qui se transmettent des animaux à l’homme ( exemple choisi au hasard : la Covid- 19).
Faire pression. De nombreuses études sont ainsi menées par les services de la Ville en partenariat avec des instituts, comme sur les tiques. « Cette étude en particulier a montré de façon très satisfaisante qu’il y avait une absence de tiques porteuses de borréliose dans le parc de la Tête d’Or, explique Nicolas Husson, adjoint à la Ville de Lyon. On peut s’allonger dans l’herbe et profiter du parc sans risque d’attraper la maladie de Lyme qui peut être assez grave dans certaines formes. Ce n’est pas forcément le cas dans des parcs situés à l’extérieur de Lyon. » Lorsque la profusion de certaines espèces devient problématique, une pression sur les populations est exercée. En d’autres termes : l’euthanasie. Les pigeons, par exemple, peuvent être capturés et étouffés au CO2, une technique jugée indolore. « Pour l’instant, les plaintes à l’égard des pigeons sont très sporadiques » , précise Nicolas Husson qui, depuis sa prise de fonction l’été dernier, n’a pas donné l’autorisation de reprendre les captures. Pour les rats, potentiels vecteurs de leptospirose, la tolérance est moindre. « Cette maladie peut être très grave, notamment pour les égoutiers donc la Ville exerce des pressions pour réguler les populations. Mais, pour l’instant, il n’y a pas de préjudice négatif excessif. »
Naissances vertigineuses. Sans nier les risques sanitaires, Quentin Brunelle, cofondateur de l’association Des Espèces Parmi’Lyon, aimerait changer les regards. IPour le naturaliste, la régularisation est loin d’être la solution la plus adaptée. Et pour cause, une femelle de rat peut avoir environ six portées par an avec une dizaine de jeunes à chaque fois. Le nombre théorique de naissances qu’elle peut donner dans sa vie peut vite devenir vertigineux. « On ne peut pas détruire une population de rats sur place, résume Quentin Brunelle. Notre seul moyen d’agir concrètement est d’empêcher son alimentation ( lire ci- contre). Cela veut dire aussi revoir notre consommation, nos modes de fonctionnement. » Tous ceux qui rêvent d’une ville sans rongeurs et de quais de gare sans pigeons peuvent donc attendre longtemps. « Il faut admettre qu’en tant qu’espèce, il y a de nombreuses espèces qui gravitent autour de nous, conclut Quentin Brunelle. Et encore heureux, sinon on ne ferait pas partie de la nature. »
Si vous aussi vous aimez mettre du vieux pain sur votre balcon pour attirer les moineaux et les pigeons, sachez que ce geste est tout simplement à proscrire. Premièrement, le pain est mauvais pour la santé des oiseaux, pas très digeste ni suffisamment nourrissant. Deuxièmement, c’est le meilleur moyen de créer des surdensités locales de pigeons, de corvidés voire de rats. Pour couronner le tout, les attroupements peuvent favoriser la propagation de maladies entre les volatiles.
Pour éviter la prolifération des rats, le mieux est d’éviter de les nourrir en optimisant la gestion des déchets. Cela passe aussi par des gestes simples comme ne rien jeter par terre ou bien fermer ses poubelles. Si vous avez un composteur, pensez à installer un grillage antirat.
Bien implanté à Lyon, le moustique- tigre peut lui aussi transmettre certaines maladies. Le meilleur moyen d’agir à son niveau ? Éviter de stocker de petites quantités d’eau à l’air libre, le milieu idéal pour sa reproduction. Attention aux cendriers et aux coupelles sous vos belles plantes. Si vous récupérez l’eau de pluie, n’oubliez pas de recouvrir les contenants.
Adjoint à la Ville de Lyon, Nicolas Husson est chargé de la biodiversité, de la nature en ville et de la protection animale.
Votre délégation comprend une partie « protection animale » , nouvelle au sein de la municipalité lyonnaise. C’était important pour vous de créer ce volet ?
Cela correspond d’abord à une continuité logique dans mon parcours. Je suis écologue de formation, puis militant écologique. J’ai une culture scientifique dans tous les domaines de l’écologie et surtout, une affinité naturaliste très prononcée : j’ai été président pendant quatre ans de la Frapna ( Fédération Rhône- Alpes de protection de la nature). Je suis issu de ce milieu associatif qui a forgé mon caractère, et donc, la volonté de développer au sein de cette délégation un volet relatif à la protection animale s’est faite en discussion avec Grégory Doucet pendant la campagne pour les élections municipales. Elle correspond aussi à des attentes citoyennes très fortes. C’est quelque chose de très marqué : de manière générale, l’animalité est un thème qui touche énormément les gens, beaucoup plus que le végétal d’ailleurs.
Concrètement, par quoi se traduit cette délégation ?
La direction des Espaces verts travaille, par exemple, sur l’amélioration du bienêtre au zoo du parc de la Tête d’Or. C’est un volet très spécifique et nous aurons l’occasion d’en parler lors de l’inauguration du projet Forêts d’Asie en juillet. Sur les aspects relatifs à la nature en
Pour préserver la faune nocturne, la Ville de Lyon planche également sur l’instauration d’une trame noire via la diminution de l’intensité de l’éclairage public. prévient Nicolas Husson. ville, l’un des grands principes, c’est la gestion écologique qui est appliquée depuis de nombreuses années puisque la Ville de Lyon a été pionnière avec un changement radical de ses pratiques, notamment avec l’abandon de ses produits phytosanitaires ( Lyon a atteint son objectif « zéro phyto » en 2008, NDLR). Cela a contribué à favoriser le développement de la faune, car certains produits pouvaient parfois empoisonner les espèces et exercer une pression de diminution des populations et de la diversité biologique animale.
Comment fait- on pour gérer les espaces verts sans ces produits ?
On utilise d’autres astuces, on pratique l’arrachage quand il y a trop de végétation invasive ou néfaste comme l’ambroisie qui peut être allergisante. Mais c’est aussi un travail de sensibilisation et d’acculturation de la population pour considérer le végétal spontané sous un autre jour. Je dis souvent qu’il faut « réensauvager » les mondes urbains, c’est- à- dire qu’il faut laisser plus de place à une nature moins domestiquée. Cela présente un autre avantage : développer davantage la massification végétale. Ce qui est l’un des axes de notre programme.
Laisser plus de place à une nature sauvage pour préserver la faune lyonnaise…
C’est aussi l’idée de la parcelle du Bon- Pasteur dans le
1er arrondissement. Alors que l’ancienne municipalité s’était prononcée pour un projet immobilier, votre majorité a fait marche arrière en préservant cette friche…
Oui, nous sommes en train de réfléchir aux aménagements. Il y aura vraisemblablement un espace qui sera réservé à une nature spontanée, une reconquête du végétal naturel non domestiqué, et
une partie publique avec des usages citoyens. L’idée est d’associer le lien social et le lien à la nature. C’est quelque chose qui me tient fort à coeur : à travers ce contact avec la nature, on construit du lien social, c’est l’exemple des jardins partagés ou encore de l’agriculture urbaine. En mettant les mains dans la terre, on crée une dynamique sociale.
Quels autres projets phares voulez- vous mettre en place pour développer la faune sauvage ?
Nous voulons constituer des trames vertes, ce qui passe par la densification et la massification du végétal. Plusieurs axes forts ont été identifiés pour le mandat dont la végétalisation des cours d’écoles et de crèches. Mais pas seulement. Ce travail va aussi passer par les actions que peuvent mener les habitants comme les jardins de rue ou les micro- implantations florales. L’un des exemples les plus marquants sera celui du Vieux- Lyon, un quartier extrêmement minéral. Des collectifs d’habitants se sont regroupés et nous ont invités à les accompagner dans cette démarche pour faciliter les échanges administratifs avec les Architectes des bâtiments de France. D’autres projets significatifs sont prévus comme l’extension des parcs de Blandan et de Gerland.
Beaucoup d’associations tentent de casser les préjugés sur les animaux sauvages en ville. Les citadins doivent- ils repenser leur rapport à la faune urbaine ?
Oui, il y a un regard à changer sur la faune sauvage en milieu urbain. On trouve, par exemple, des serpents à Lyon. Pour certaines personnes, c’est peut- être surprenant, d’autant plus que dans l’imaginaire collectif, cet animal a souvent une image négative, alors qu’il est protégé et menacé. Sa présence montre que la biodiversité, dans certains cas, peut se porter plutôt bien. Je pense qu’en changeant notre regard sur la biodiversité biologique végétale et animale, on peut améliorer son développement.
Même avec un petit espace, il est possible d’oeuvrer pour la préservation de la faune lyonnaise. Suivez le guide.
Non, les mares ne sont pas des nids à moustiques ( lire pages précédentes). Contrairement aux idées reçues, c’est même l’inverse. Dans un coin de votre jardin, de votre cour, et pourquoi pas de votre copropriété, une pièce d’eau d’un ou deux mètres carrés peut représenter une belle avancée pour la biodiversité. Et ce refuge, qui pourra attirer crapauds, libellules et coléoptères, va vite devenir un enfer pour les moucherons piqueurs. « Lorsque la mare est équilibrée, c’est un peu comme Jurassic Park pour un moustique » , plaisante Quentin Brunelle de l’association Des Espèces Parmi’Lyon.
Si vous trouvez un animal sauvage, par exemple un petit oiseau esseulé, la tentation de vouloir le récupérer pour s’en occuper peut parfois être grande. Mais ce n’est pas toujours la meilleure des solutions. « Un jeune animal au printemps n’est pas forcément en détresse, explique Nathalie
Dehan, conseillère métropolitaine. Un oiseau, par exemple, peut juste en être à son premier envol. Il ne faut pas le récupérer et le nourrir ou l’amener dans les centres de soins, souvent saturés. C’est enlever un jeune à ses parents. » La bonne pratique : les placer en hauteur pour les protéger de potentiels prédateurs et, en cas de doute, se tourner vers une association comme la LPO.
Végétaliser : ce n’est pas pour rien que ce mot est sur toutes les lèvres depuis plusieurs années. Non seulement verdir le bitume permet d’atténuer l’effet îlot de chaleur, mais c’est aussi un bon moyen de créer des refuges pour la faune. Plantes grimpantes, arbustes sur le balcon, micro- implantat ion… Oubliez l’arbre du Japon, les spécialistes vous conseilleront plutôt d’adopter une logique locale en plantant des espèces françaises, adaptées au climat et à la faune comme l’aubépine monogyne.
C’est aussi un bon moyen d’éviter d’importer des parasites. Sachez que des ventes de plantes locales à prix libres sont régulièrement organisées à la Maison de l’économie circulaire ( Lyon 1er). Et si vous
Ne voyez pas là une excuse pour laisser votre jardin à l’abandon, mais plutôt une bonne raison d’interroger notre tendance à vouloir dompter la nature à tout prix. « Il faut arrêter de tondre systématiquement sa pelouse, de tailler au cordeau sa haie de thuyas, lâche Quentin Brunelle. Essayez de garder 30 ou 10 % de votre jardin en libre évolution, et regardez ce qui s’y passe. Logiquement, si vous gardez un morceau de pelouse pendant 15 ans en évolution, à la fin vous aurez un arbre et c’est magnifique à observer. » Sans attendre aussi longtemps, des changements ont déjà été signalés lors du premier confinement au parc de laTête d’Or. Avec l’arrêt de l’entretien, de nombreuses orchidées ont pu pousser.
Le mieux pour agir est encore de se faire conseiller. De nombreuses associations comme FNE ( France nature environnement, ex- Frapna) ou la LPO ( Ligue pour la protection des oiseaux) sont présentes sur le territoire métropolitain. Implantée à La Tour- de- Salvagny, l’association Arthropologia ( arthropologia. org) est également une référence dans l’agglomération. Elle propose différents événements tout au long de l’année : balades naturalistes, conférences, formations, etc. De son côté, Des Espèces Parmi’Lyon ( desespecesparmilyon. fr) dispose d’un pôle conseil et accompagnement des initiatives pour épauler les particuliers et les collectivités dans le développement de leurs projets. À noter que la Ville de Lyon édite aussi des fiches pratiques que l’on peut retrouver sur lyon. fr ( rubriques : Cadre de vie, Ville nature, Les jardins partagés).
La Petite Porte, le podcast qui veut « redonner confiance » aux femmes
Vers une réduction de la place de la voiture
L’engagement solidaire du Football Club Croix- Roussien
Avec un micro et beaucoup d’ambition, Flore Montoyat et Nicolas Velai veulent briser les codes et changer les regards. Les deux compères qui étaient déjà associés dans un studio d’innovation ( accompagnement à la transformation digitale dans les écoles et les entreprises) viennent de lancer La Petite Porte,
un podcast « pour que les femmes se fassent ( enfin) confiance ! » .
Leur nouvelle aventure part d’un constant aussi simple que désolant : il existe une forme de « discrimination intériorisée par les femmes » . « De façon insidieuse, la société nous apprend moins à nous faire confiance, à mener une équipe, à partir à l’aventure… » , explique Flore dans l’épisode d’introduction déjà disponible en ligne.
Exemple à l’appui : en moyenne, les femmes se décident à candidater à une offre d’emploi si elles correspondent à neuf critères sur dix, contre six sur dix pour les hommes. Pour lutter contre l’autocensure et changer les perceptions, le duo a ainsi concocté une série de podcasts dont la première saison tournera autour du thème Se présenter. D’une dizaine de minutes, chaque épisode sera rythmé par des interventions de femmes issues de différents milieux qui livreront leur expérience, leurs conseils concrets et leur expertise.
Une voie détournée. « Pour nous, La Petite Porte, c’est un moyen détourné d’accéder à quelque chose, détaille Nicolas. En attendant que tout le monde ait accès à la voie royale, que tout le monde soit à égalité pour avoir les mêmes chances, on va agir à notre échelle et en toute humilité, en t’ouvrant une petite porte, une voie détournée pour aider à accéder à des opportunités, même si la voie principale n’est pas forcément faite pour toi. »
Pour financer leur projet, les deux acolytes espèrent mobiliser différents sponsors comme des entreprises investies dans cette thématique. « À terme, notre objectif est de devenir éditeurs de podcasts et d’en lancer d’autres par la suite sur différents sujets de sociétés : l’écologie, les jeunes de banlieue, etc. »
En attendant, Flore et Nicolas s’activent rue Romarin pour programmer et enregistrer les saisons de La Petite Porte. Le premier épisode devrait être disponible dans les prochains jours. lapetiteporte. org. Gratuit.
« Notre objectif est de devenir éditeurs de podcasts. »