Conjuring 3. Sous l’emprise du Diable Satan l’habite

Ed et Lorraine, les époux Warren, se penchent sur un nouveau dossier qui sent encore plus le soufre qu’une boîte d’allumettes grand modèle. La famille Glatzel fait appel à ces chasseurs free- lance de fantômes et de démons , parce que leur jeune fils – par ailleurs gamin à lunettes peu gâté par la nature– transforme la maison en véritable foutoir. Manifestement possédé par le diable, il déplace les objets par télékinésie, tout en se tordant au mépris de toutes les lois organiques. Et quand on réussit à l’attraper, il fait de profondes entailles dans les murs avec ses ongles, en bavant. Il devient dès lors évident que la ritaline ne soigne pas tous les cas d’hyperactivité et que la famille Glatzel ne récupérera jamais sa caution. Le prêtre en soutane n’arrive à rien. Il ne peut même pas se jeter par la fenêtre pour emporter le Mal comme dans L’Exorciste puisqu’ils sont au- rez- de- chaussée. Ed Warren s’en était bien sorti lors des précédentes affaires ( Conjuring 1 : créature maléfique de style Amityville, Conjuring 2: maison hantée). Là, il manque de se faire étrangler par l’enfant, doué d’une force phénoménale que n’expliquerait pas même l’ingestion massive de Coca et de beurre de cacahuète. Il poursuivra l’enquête en chaise roulante. Quant au gamin, il peut remercier son beau- frère pas très malin, qui dit au Malin:

« Laisse- le et prends- moi. » Quelque temps plus tard, le beau- frère commet un meurtre à coups de couteau. Au procès, il invoquera, avec succès, la possession démoniaque comme circonstance atténuante. La série Conjuring est estampillée « tiré de faits réels » . Sur le paranormal, on a le droit de douter; en revanche, la réputation d’escrocs et d’affabulateurs des vrais époux Warren est très crédible. Distrayant. Note de 4/ 10 sur l’échelle des chocottes.

De David Leslie Johnson- McGoldrick et James Wan. Genre : le diable n’est pas que dans les détails, mais aussi dans les enfants. États- Unis. 1 h 52. Avec Patrick Wilson, Vera Farmiga…