Chatperlipopet, déjà dix ans de pension pour chats
« Ce n’est pas une pension, c’est une colonie de vacances » , corrige Céline Gerlou, gérante de Chatperlipopet. L’ancienne commerciale a fondé en 2011 la première pension féline du 6e. Pour un weekend ou des vacances, elle peut accueillir jusqu’à 40 chats dans un cocon en mezzanine de 70 m ² entièrement réaménagé.
Pas d’odeur ou de cellules austères, son leitmotiv : le bien- être de ses petits pensionnaires. « Je les place dans les box le temps qu’ils s’adaptent et après, ils sont libres de se déplacer comme ils l’entendent : c’est le paradis des chats en liberté. » Une souplesse permise aussi par la proximitéde son appartement. Mais Céline tient aussi à chouchouter les maîtres : « Je leur donne des nouvelles régulièrement. Je me nourris autant de mes chats que de mes clients. » charperlipopet. fr
Xavier Simond a pris la présidence du CIL ( Comité d’intérêt local) de Bellecombe, en remplacement de Monique Avid, lors de l’assemblée générale qui a marqué la relance des activités du comité le 30 octobre dernier.
Qu’est- ce qui vous a amené à la présidence du CIL ?
C’est avant tout l’implication dans le secteur associatif, je suis engagé dans pas mal d’associations, à la MJC du 6e et au Jardin des Partages par exemple. J’habite le quartier depuis une vingtaine d’années et j’ai adhéré au comité assez rapidement. J’ai déjà été président du CIL en 2012, mais j’ai quitté la fonction à la suite d’engagements politiques. Nous sommes très attachés à l’indépendance du comité qui ne doit pas avoir de couleur politique. Lors du précédent mandat de Pascal Blache, j’étais conseiller en charge de l’insertion professionnelle, de la jeunesse et du sport.
Quelles sont les activités du CIL de Bellecombe ?
Il s’agit de réunir les habitants du quartier pour parler du quotidien, des projets. On est là pour désamorcer les colères, faire de la pédagogie et rendre accessibles les choses. Nous sommes en tant que citoyens parfois néophytes, mais tout le monde peut s’intéresser à la chose publique. On écoute les doléances des habitants, on fait des propositions. Nos interlocuteurs sont la Métropole et la Ville, car les Mairies d’arrondissement n’ont quasiment pas de pouvoir, un peu comme nous... beaucoup de comités se plaignent d’ailleurs du non- retour de la Mairie centrale et c’est regrettable. Nous, on veut travailler avec tout le monde, indépendamment des étiquettes politiques.
Quelles sont les problématiques du quartier selon vous ? L’urbanisme est le sujet principal. Ici on a une spécificité de non- densité et nous ne voulons pas cette course à l’échalote du foncier. On veut être informés des projets du PLU, on a toujours été force de proposition par rapport à ça. Ici, il y a trop de promoteurs immobiliers, on n’est pas contre, mais il est nécessaire de préserver des espaces verts. Il y a aussi beaucoup de logements sociaux avec des familles précaires, donc c’est important de proposer des services pour les jeunes. Il y a un manque d’infrastructures publiques pour les accueillir, les deux gymnases du quartier sont saturés, le club de basket a dû refuser 200 gamins, que vont- ils faire ?
Les activités du CIL de Bellecombe, au ralenti depuis la crise sanitaire, vont reprendre en douceur avec l’arrivée de Xavier Simond à la présidence. Après un sondage par mail auprès des habitants, les membres du comité et toute personne intéressée pourront se retrouver lors d’une réunion publique sur une thématique donnée.