Russe fantaisie
l nous a mis la fièvre pendant des heures, Kirill Serebrennikov avec son dernier film. Ou plus exactement pendant les 2 h 30 que dure ce jeu de piste à l’extravagance visuelle toute russe sur les désillusions de l’existence, aux côtés de Petrov, dessinateur de BD sacrément grippé, ce qui ne l’empêche pas de boire des coups à l’arrière d’un corbillard avec de curieux comparses. Un dédale labyrinthique complètement fou aux nombreux plans séquences mélangeant sans façon passé et présent, réalité et fiction, tout en se jouant des genres avec des scènes de science- fiction ou de film d’horreur, et même une dernière partie en noir et blanc rappelant Leto, son précédent film… On n’a pas tout compris, mais que c’est beau !
I