Pour le Sytral, « l’objectif n’est pas de faire des économies »
e 10 mars, le Sytral validera le découpage en plusieurs lots du marché des transports aujourd’hui entièrement dévolu à Keolis. La dernière version de ce saucissonnage verrait la structure procéder finalement de manière prudente, avec les transports lourds ensemble ( métro, funiculaire, tramway, Rhônexpress), et des bus et trolleybus TCL seuls dans leur lot. Un découpage « timide » , issu d’ « un compromis entre l’enjeu politique de faire une première marche de l’allotissement et des enjeux techniques » , reconnait Jean- Charles Kohlhaas pour le Sytral.
Découper davantage, c’est multiplier les interfaces, et « en termes de maintenance, de PC sécurité… ces transports ont une vraie cohérence à être ensemble » . Sous cette forme, l’intérêt d’allotir est- il encore sensible, des économies encore envisageables ? L’élu corrige : « L’objectif n’est pas de faire des économies, mais plutôt de perdre un peu moins d’argent car à chaque renouvellement du contrat sans concurrence, la bascule faisait une chouette marge pour Keolis, de l’ordre
Ld’une trentaine de millions. Avec ça, on en fait, des bus en plus ! » Tant sur les bus que dans les transports lourds, le Sytral espère donc voir les gros candidats se tirer la bourre à la fin de la DSP actuelle, en 2024 : Keolis, Transdev et RATP. Sans bouter hors du périmètre les plus modestes entreprises gestionnaires des six « petits » lots de bus types Cars du Rhône, Libellule.
Les parcs- relais et la relation usagers seront eux l’occasion d’une reprise en gestion publique sous la forme d’une société publique locale ( SPL). Sous sa nouvelle forme d’Établissement public, le Sytral met côte à côte 11 collectivités, la Métropole, LPA… « Ça ne peut pas être géré par chaque délégataire avec chacun son mot à dire. On aurait pu déléguer à une société privée, on a trouvé plus intéressant de garder en gestion publique » .
Cette « première marche » mènerait, vers 2030, à un réseau unifié et « redessiné par bassins de mobilité plutôt que par lignes » . À moyen terme, le découpage des lots devrait donc encore évoluer.
Pour mieux juguler le stationnement des trottinettes de location, Lyon avait réalisé en 2021 deux tests dans le 7e arrondissement.
Le chef Christian Têtedoie a réceptionné un camion de livraison à hydrogène pour son usage et celui de son fournisseur Mes Producteurs, Mes cuisiniers. Le véhicule lui a été remis par la Région, Symbio ( systèmes de piles à combustible) et Hympulsion, dont la Région est l’actionnaire majoritaire. Le véhicule a une autonomie de 200 km. LanRégion compte trois stations, Hympulsion et pense en ouvrir 20 d’ici 2024.
Les travaux d’aménagement de la première des Voies Lyonnaises, Vaulx- en- Velin – SaintFons, ont démarré mardi.