La Tribune de Lyon

Les multiples facettes de Léa Fay

- IRIS BRONNER

L’artiste Léa Fay jongle entre peinture, création de stickers sur vitrine et réalisatio­n de portraits.

ous avez peut- être déjà aperçu ses créations sur la vitrine de votre boulanger ou de votre fleuriste préféré du quartier. Dessins de rennes pour Noël ou motifs à roses rouges pour la Saint- Valentin ont embrassé les contours de certaines devantures. Des oeuvres originales créées par Léa Fay, une jeune artiste de 28 ans. « Il s’agit de motifs que je dessine sur tablette et que j’imprime ensuite sur des stickers » , explique la jeune rousse qui est installée dans le 6e depuis deux ans. Elle vend ses créations aux commerçant­s, « pour mettre en valeur leurs commerces, mais aussi mettre de la couleur dans la rue »

Vnaturel, les mouvements des plumes d’un oiseau ou le reflet des écailles d’un poisson. »

650 heures pour un tableau. Inspirée par la campagne qui entoure le petit village des Ardennes dans lequel elle a grandi, Léa dessine depuis le plus jeune âge : « Je peignais des labradors pour ma grandmère » , se souvient en un sourire la jeune femme. Après son bac, elle veut « se reconnecte­r avec son monde artistique » et se lance dans des études d’art plastique à Metz. Déçue par le manque de pratique, elle finit par intégrer un master en scénograph­ie renvoyant à sa deuxième passion : le théâtre. Mais ce n’est pas que le jeu qui l’intéresse.

Pendant deux ans, elle s’occupe d’enjoliver les décors de pièces de théâtre. « J’imaginais la scène comme un tableau. À un moment donné, j’ai eu envie de mettre ces inspiratio­ns sur une toile. » Elle redécouvre l’art de la peinture à Séville, en Espagne, où elle vit pendant un an. En 2017, elle peint son premier tableau qui lui prend près de 650 heures : « J’ai multiplié les couches pour avoir un maximum de détails » , justifie- t- elle. Si Léa peint d’abord pour elle ( même si elle pense de plus en plus à exposer), elle s’est récemment lancée dans le portrait en plus de ses projets sur les vitrines des commerces. Dans un coin de son salon, sur un chevalet, les esquisses de sa première commande affleurent sur le papier.

Instagram : @ fay. l_ art

ans une salle des mariages de la mairie du 6e bondée, les habitants étaient nombreux à s’être déplacés la semaine dernière pour assister à la concertati­on organisée par le Sytral sur le futur tram T9. Beaucoup de riverains de la rue Bellecombe, axe choisi pour installer l’aire de retourneme­nt du nouveau tram, ont laissé éclater leur colère. Tous craignent les impacts sur la circulatio­n, le stationnem­ent et la quiétude du quartier. « Ça va créer des nuisances et des commerçant­s vont perdre leur terrasse » , appuie Xavier Simond, membre du CIL Bellecombe. Une première concertati­on avait été organisée le 28 janvier : « Insa

Dtisfaisan­te. » Cette deuxième réunion s’avère l’être tout autant. « Ils ont noté nos remarques, mais on a l’impression qu’ils décident depuis leur bureau » , poursuit Xavier Simond. Le 10 mars, une pétition en ligne a été lancée par des habitants du quartier sur change. org : « Non au terminus du T9 rue Bellecombe » . Le CIL de Bellecombe a quant à lui décidé d’organiser une réunion « uniquement entre habitants » . Des avocats et des juristes devraient être présents. « On veut étudier les procédures et voir quels recours judiciaire­s sont possibles contre ce projet. » Rendez- vous le 19 mars prochain dans un lieu à définir.

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