Chalet du Parc : la Ville esquisse une réouverture d’ici la fin du mandat
réé en 1964, fermé depuis 2015, le chalet du Parc a laissé de beaux souvenirs à de nombreux lyonnais. Fêtes, mariages, séminaires… Son restaurant a été dirigé par Roger Roucou, Gérard Nandron ou Christian Bourillot. Dans l’impasse depuis presque une décennie, amiante et lourds travaux refroidissant de potentiels investisseurs et la Ville ellemême, l’avenir du pavillon du Parc revient sur la table de la majorité. Lors d’une conférence de presse le 6 avril dernier, le maire de Lyon a annoncé lancer un appel à projets pour trouver un futur repreneur. Désigné en septembre, ce dernier devra s’acquitter d’une enveloppe indicative très optimiste de 4,3 millions d’euros. Une note finale qui pourrait s’avérer plus salée et frôler les cinq millions au vu de l’état de la bâtisse. La Ville entend donc « externaliser » la charge vers le privé et plutôt rapidement, au travers d’un bail emphytéotique d’au moins 25 ans. « Il y a un modèle économique à trouver » , admet Sylvain Godinot, adjoint au Patrimoine et à la Transition écologique.
CUn lieu axé sur l’écologie. L’élu a également exposé la volonté de la Ville d’en faire un lieu « hybride » , axé sur l’écologie et « ouvert vers l’extérieur » . Lieu de sensibilisation à l’environnement, terrain d’innovation et d’expérimentation en faveur de la transition écologique... « On souhaite qu’un certain nombre d’acteurs lyonnais — associatifs, entrepreneurs — puissent participer, associer leurs compétences autour d’ateliers pédagogiques, d’expositions… » , précise l’adjoint. Le futur preneur aura quand même le droit de s’appuyer sur un volet restauration accessible et durable, de type bio ou slow food, mais dans le respect des heures d’ouverture du parc. Toute activité devra d’ailleurs respecter l’environnement des lieux, notamment du point de vue des nuisances sonores, et sans accueillir de voitures venues de l’extérieur. Le démarrage prévisionnel des travaux est fixé à juin 2023, pour une livraison espérée avant la fin du mandat.
La Ville de Lyon compte près de 30 000 m2 de bâtiments vacants.
« Entre privé et public, il y a un modèle économique à trouver. »