La Tribune de Lyon

Les maisons suspendues de Ponten- Royans

- MATHILDE BEAUGÉ

la lisière du parc naturel du Vercors, Pont- enRoyans est un village du Dauphiné à l’architectu­re unique. En effet, au Moyen Âge, il était la porte d’entrée pour les bûcherons qui oeuvraient dans le massif du Vercors et une place stratégiqu­e pour le transport des troncs, le village étant à la confluence de deux rivières, la Vernaison et la Bourne. C’est donc à flanc de montagne, au- dessus de la Bourne, que les Ponténois ont construit leurs habitation­s, toujours visibles aujourd’hui. Et la meilleure manière d’observer les façades pastel de ces maisons suspendues est depuis le pont Picard ou la promenade aménagée sur les berges de la Bourne. Là se trouve une cascade d’eau de montagne où il est possible de se baigner et à côté de laquelle sont installées des aires de pique- nique.

ÀAmbiance médiévale. Pour continuer sa balade, le centre de Pont- en- Royans offre de beaux clins d’oeil à son passé médiéval avec ses rues étroites, ses maisons bourgeoise­s en tuf et ses jardins en terrasse. Un charme fou en partie dû à la prouesse architectu­rale de ces maisons du XVIe siècle perchées à flanc de roche, comportant pour certaines jusqu’à dix niveaux. Construite­s pour assurer l’achemineme­nt du bois du Vercors au fil de la Bourne et en faciliter le commerce, elles sont classées monuments historique­s depuis 1944.

Mais ce singulier bourg du Dauphiné compte aussi d’autres trésors : l’impression­nant décor du choeur et le clocher de son église romane, les vestiges du château fort, le tour de l’horloge et les ruelles pittoresqu­es où flâner… Pour les plus sportifs, au départ du village le circuit des Trois châteaux — environ trois heures aller- retour — promet un panorama imprenable sur le Vercors.

La meilleure manière d’observer les façades pastel de ces maisons suspendues est depuis le pont Picard ou la promenade aménagée sur les berges de la Bourne.

Y aller. Depuis le centre- ville de Lyon, compter 1 h 30 en voiture par l’A43, en passant par Voreppe et Saint- Marcellin.

Amateurs de spiritueux, passez votre chemin : ici, on déguste de l’eau. Le bar du musée de l’Eau permet de savourer les subtilités des eaux d’Australie, du Japon et du monde entier. Plus de 1 700 bouteilles y sont exposées, et il est possible de repartir avec une fois la visite terminée, en plus de ses nouvelles connaissan­ces sur les créatures aquatiques, les catastroph­es naturelles causées par l’eau et les recettes de truites au bleu.

L’Arquebuse

6 rue Neuve, Lyon 2e. 04 82 31 41 97. Fermé le dimanche soir.

Notre avis

Plat du jour

15 € ( midi) Menu carte

30€ ( midi)

seiche. Il ne faut pas croire que le chef Jérôme élabore ses recettes dans un bain moussant.

Tout est juste bien dosé, très sérieux, bien poli à la lime d’ébéniste. Peut- être un peu trop rond, trop fauteuil profond, pour un palais qui aime les petites toucwhes d’acide, sans chercher l’effet Alien de Ridley Scott. Les quelques pickles disséminés deci delà peinent à la tâche. On brancherai­t bien certains plats sur une anode et une cathode, et on soustraira­it bien un peu de sucre dans les desserts. Mais ce beau bistrot, élégant par ses formes et ses matières, et son joli couple ( Daphné, impeccable au service et son associé le chef… mais on n’en dit pas plus) part sur d’excellente­s bases.

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L’eau dans tous ses états.
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