Lucie Braconnier, des oeuvres en location
Lucie Braconnier a c réé début mars à Charpennes P] ART[ AGE, une entreprise innovante de location d’oeuvres d’art. Récente lauréate d’un accompagnement French Tech Tremplin, elle profite de son expérience dans le milieu artistique pour innover de l’intérieur : elle est d’abord agent d’artiste, professionnelle du marketing culturel, et fille du peintre lyonnais Stéphane Braconnier, décédé en 2015. « Je me suis retrouvée à la tête de son patrimoine pictural et j’ai dû le gérer. J’ai souhaité alors mettre l’art en valeur autrement, car 95 % des oeuvres dorment dans les réserves des musées, des galeries, ou chez les collectionneurs » , expliquet- el le. De fai t , aujourd’hui , P] ART[ AGE propose de profiter des oeuvres de Stéphane Braconnier et d’une quarantaine d’autres artistes : peintres, photographes, street- artistes, sculpteurs et même… ast rophysicien. 600 oeuvres se trouvent à louer en « location sèche » ou avec option de vente, et à terme, en leasing. Le client s’engage sur une durée qui détermine le prix. Le coût s’échelonne de 10 à 110 euros par mois, pour des oeuvres, dont la mieux valorisée est estimée à 25 000 euros environ. Techniquement, c’est l’entreprise P] ART[ AGE qui loue les oeuvres aux art istes et les sous- loue ensuite aux clients. La société propose tout un éventail de services : l’assurance bien sûr, un configurateur en réalité augmentée pour « essayer » l’oeuvre chez soi avant de la choisir, ou la rencontre de l’artiste. À son lancement, P] ART[ AGE avait déjà une cinquantaine d’oeuvres livrées, autant à fournir, et recevait six à dix commandes par semaine.