Hôtel de logistique urbaine, une offre encore en construction
is en service en septembre, l’Hôtel de logistique urbaine ( HLU) de Gerland ne tourne pas encore à plein régime. Seulement 50 % de ses locaux sont occupés à ce jour. « C’est plutôt satisfaisant, nous attendons de nouvelles signatures cette année » , avance Guillaume Curnier, directeur général de Lyon Parc Auto et président du consortium HLU. La Poste, le plus gros occupant du site ( 30 %), explore en interne les candidats possibles à une reprise de la surface laissée libre par Urby, filiale de la Poste et de la Banque des territoires qui a fermé ses portes il y a quelques mois. Les deux bâtiments de 10 000 et 18 000 mètres carrés ont pour mission d’aimanter les
Mlivraisons qui, d’ordinaire, iraient directement dans le coeur de Lyon en camion. Et de leur substituer, pour cet te l ivraison dite du « dernier kilomètre » , des moyens de transport plus légers et plus écologiques. Par exemple DPD, filiale de La Poste, a pris tout le rez- de- chaussée d’un des deux bâtiments pour récupérer les colis jusqu’ici traités dans un sousdépôt de Vénissieux. Désormais, ce sont près de 5 000 colis qui transitent chaque jour à Gerland avant de repartir en véhicules plus petits, pour partie électriques, vers Lyon, Villeurbanne, Tassin et Charbonnières. Actuellement, sur les 37 véhicules de DPD, 25 tournent à l’énergie propre ( électrique ou GNV). « est d’être à 100 % décarbonés sur le dernier kilomètre fin 2025, avec des voitures ou vélos- cargos » , avance Christelle Savignat, directrice de Programme logistique urbaine au sein du groupe La Poste.
Énergie propre. Pour l’instant, aucun vélo ne livre à partir du HLU : les aménagements pour les deux roues seront réalisés à la fin de cette année. Et sur l’ensemble du site, à ce jour, la moitié des véhicules sont à énergie propre. C’est l’objectif fixé au démarrage, supposé augmenter au fil du temps. Le HLU récupère actuellement uniquement des flux de camions : le ferroviaire, s’il est techniquement possible, « n’est pas forcément la cible. Mais le fluvial, je pense, peut se prêter à une synergie. J’y crois plus qu’au ferroviaire » , estime Guillaume Curnier. LPA, qui opère déjà trois ELU ( Espaces de logistique urbaine) en parking dans Lyon, a relancé un appel d’offres pour trouver de nouveaux opérateurs à ses trois espaces, et espère en ouvrir de nouveaux dès le mois d’avril.