Lyon s’est insurgée contre le roi Henri III
Dès février 1589, Lyon cesse de reconnaître la royauté d’Henri III et se joint à la Sainte Ligue, encore appelée Ligue catholique, après l’assassinat, sur ordre du roi, de son dirigeant Henri de Guise dit « le Balafré » .
n 1588, la France est en proie aux guerres de religion entre protestants et catholiques. Le règne d’Henri III, à partir de 1574, est marqué par l’importante animosité du peuple français. Lyon, bastion de la foi catholique, se soulève contre ce roi accusé de vouloir désigner Henri de Navarre ( Henri IV) comme successeur alors que ce dernier est protestant. La ville gardait en effet un souvenir amer du siège protestant par les troupes du prince de Condé en 1562. Après avoir perdu le contrôle de Paris, le roi se réfugie à Chartres et cède aux ligueurs. Le 15 juillet 1588, il signe l’édit d’Union contre les protestants et désigne Henri de Guise comme lieutenant général du royaume mais le fait assassiner le 23 décembre. Cette décision entraîne une réaction hostile dans presque toutes les
Eprovinces de France et la royauté s’en trouve considérablement affaiblie. Le 2 août 1589, Henri III se fait approcher par un moine dominicain ligueur, Jacques Clément, qui lui annonce être porteur d’une nouvelle importante mais le tue d’un coup de couteau dans le ventre.
La réconciliation. Après s’être r é vol t é s con t r e l e u r nouveau gouverneur ligueur, les Lyonnais décident finalement de reconnaître Henri IV comme leur souverain. En 1594, ce dernier se convertit au catholicisme et reçoit la soumission des habitants de Lyon dès le 9 février. La ville connaît un retour au pacifisme malgré quelques tensions religieuses toujours présentes, et celui que l’on surnomme le Bon Roi Henri choisit la capitale des Gaules pour célébrer ses noces avec Marie de Médicis le 17 décembre 1600.
L’assassinat du roi Henri III par Jacques Clément, le 2 août 1589.