PADAM, LE "UBER DES NOCTILIENS", REINVENTE LE TRANSPORT EN COMMUN DE NUIT
Deux jeunes Polytechniciens ont fait le pari de moderniser le transport en commun, notamment grâce aux nouvelles technologies qui permettent entre autres d'optimiser les trajets en temps réel et de proposer une offre flexible. "Créer le transport en commun 2.0". Telle était l'ambition de ces deux étudiants lorsqu'ils ont monté leur entreprise en dernière année de master Entrepreneuriat, à la célèbre université de Berkeley en Californie, il y a un an. Baptisée Padam, en clin d'oeil à la légendaire chanteuse française Edith Piaf, celle-ci regroupe un service de minibus partagés d'une capacité d'une demi-douzaine de places effectuant des navettes au départ de cinq quartiers de la capitale entre 2h et 5h du matin.
UBERPOP, HEETCH, DJUMP ... ET PADAM !
Un service de co-voiturage urbain en somme, qui permet de rentrer de nuit et à moindre coût à Paris et en petite couronne, quand le métro ne fonctionne plus, que les noctiliens se font rares et que les taxis ou certains chauffeurs privés comme ceux d'Uber pratiquent des "tarifs nuit" plus élevés qu'en journée. "Nos concurrents sont Uberpop, Heetch et Djump", explique Grégoire Bonnat, l'un des deux co-fondateurs de la jeune pousse interrogé par La Tribune. A ceci près que ces applications mettent en relation passagers et chauffeurs non professionnels - contrairement à Padam - et certaines sont même accusées de pratiquer du "taxi clandestin".