LE CONSEIL INTERPROFESSIONNEL DU VIN DE BORDEAUX EN APPELLE A LA MOBILISATION
L’assemblée générale du CIVB, hier après-midi à Bordeaux, a abordé plusieurs sujets brûlants pour la filière des vins de Bordeaux, voire des vins tout court, en particulier celui d’une définition du mot publicité. Lors de l'AG d'hier, Bernard Farges a tout d'abord accueilli de nouveaux membres du CIVB "à voix consultatives". Parmi lesquels se retrouvent aussi bien la Coordination rurale et la Confédération paysanne, que la Direccte (Direction régionale de l'entreprise, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), la Ville de Bordeaux, le Conseil régional d'Aquitaine ou la Cité des civilisations du vin. Le recul de la production de vin de Bordeaux pendant les années 2012 (4,8 millions d'hectos) et 2013 (3,9 millions d'hectos) a entraîné une chute "des sorties facturées" en 2014 à 4,8 millions d'hectos. Ce qui a représenté un recul de 568.000 hectos par rapport à 2013. Le CIVB se finançant à près de 80 % à partir des cotisations assises sur les sorties facturées, le recul de la production a généré un déficit. Anticipé à 2,9 M€, ce dernier a dans les faits été contenu à 1,7 M€, pour un montant de recettes de 36,8 M€, en particulier grâce à des revenus mobiliers (trésorerie placée, gains de change) de 1,4 M€, aux "produits sur exercices antérieurs ainsi que des dépenses inférieures à celles prévues pour le plan Bordeaux Demain (de l'ordre de 700.000 €, NDLR)", a précisé Jean Belaube, secrétaire général du CIVB.
UNE ABSENCE PRÉFECTORALE REMARQUÉE