La Tribune

ZONE EURO: LE SECTEUR PRIVE MARQUE LE PAS, LA CRAINTE DU GREXIT A PU PESER

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L'indice composite de Markit est ressorti en juillet à 53,7 en version flash, contre 54,2 le mois dernier, ce qui représenta­it un plus haut de quatre ans. Par pays, l'Allemagne et la France voient leur croissance ralentir, avec des plus bas respectifs de deux mois et trois mois. Le secteur privé de la zone euro a moins bien démarré le second semestre qu'attendu avec un tassement de sa croissance, la faiblesse de l'euro ne parvenant pas à soutenir les exportatio­ns en dépit d'une poursuite de la baisse des prix, montrent les premiers résultats des enquêtes PMI de Markit pour le mois de juillet. L'indice composite de Markit est ressorti en juillet à 53,7 en version flash, contre 54,2 le mois dernier, ce qui représenta­it un plus haut de quatre ans. Le consensus Reuters tablait sur 54,0. La crainte d'une sortie de la Grèce de la zone euro a pu peser sur la confiance mais le recul aurait pu être pire, a estimé Chris Williamson, chef économiste de Markit.

LA FRANCE MARQUE LE PAS

Dans l'Hexagone, la croissance de l'activité a nettement ralenti dans le secteur privé. L'indice composite, qui regroupe des éléments des deux indices sectoriels a diminué à 51,5 contre 53,3 un mois plus tôt.

Les prises de commandes au secteur privé ont affiché un huitième mois consécutif de hausse mais à un rythme toutefois le plus bas depuis avril, les entreprise­s du secteur manufactur­ier faisant état pour leur part d'une contractio­n légèrement plus forte des nouvelles commandes. Et l'emploi global est repassé en zone de contractio­n pour la première fois depuis cinq mois, selon l'enquête Markit. Dans son enquête mensuelle publiée mercredi, l'Insee a fait état quant à lui d'un climat des affaires au plus haut en France depuis l'été 2011, grâce pour l'essentiel à l'industrie et aux services.

LA CONFIANCE DES ENTREPRISE­S ALTÉRÉES EN ALLEMAGNE

Outre-Rhin, la croissance du secteur privé a légèrement ralenti. L'indice PMI composite des directeurs d'achats, qui regroupe les secteurs secondaire et tertiaire, est ressorti à 53,4 en version flash contre 53,7 en juin. Malgré la faiblesse de l'euro, les nouvelles commandes à l'exportatio­n ont baissé en juillet pour la première fois depuis janvier. Chris Williamson explique que les négociatio­ns sur la dette grecque et la crainte que la Grèce ne quitte la zone euro ont un peu altéré la confiance des entreprise­s. "Mais cet effet a été mineur et d'ici la mois prochain, nous devrions constater une nouvelle accélérati­on à présent que la crainte d'un Grexit est apaisée", a-t-il ajouté

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