AFFAIRE RENAULT: POURQUOI LE TEMPS JOUE CONTRE LA MARQUE...
Après avoir démenti les rumeurs de tricheries sur ses motorisations diesel, Renault a réussi à éteindre une partie de l'incendie. Sa seule parole ne pourrait toutefois pas suffire à rassurer les consommateurs et les investisseurs, surtout si la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) ne diffuse aucune communication sur ses investigations. Une rupture de la confiance pourrait sérieusement entacher la réputation du groupe engagé dans une ambitieuse stratégie de reconquête commerciale... Le scénario noir craint par tous les constructeurs automobiles serait-il sur le point de s'accomplir ? Depuis l'éclatement de l'affaire Volkswagen en septembre dernier, le monde entier n'avait qu'une seule question en tête : le groupe allemand est-il le seul à mentir sur ses émissions de particules fines ? A l'époque, les constructeurs se confondaient en communiqués et effets d'annonces pour circonscrire l'incendie à la seule maison Volkswagen. Les Français avaient d'ailleurs été parmi les premiers à dégainer, davantage concernés que d'autres en raison de leur appétence pour les motorisations diesel. En moins de 48h, ils lançaient un communiqué à travers le Comité français des constructeurs automobiles pour déclarer n'être engagés dans aucune tricherie, et être prêts à jouer la transparence en soumettant leurs modèles à des tests aléatoires en conditions réelles. L'enjeu était de ne pas jeter un nouvel opprobre sur le diesel, déjà malmené par les autorités et l'opinion publique.
PEUGEOT-CITROËN ENTRAÎNÉ DANS LE
SILLAGE DE RENAULT