TAXIS CONTRE VTC : ET SI ON PASSAIT A COTE DE LA VRAIE QUESTION?
Le conflit s'enlise autour de l'aspect réglementaire du droit du travail ou de la concurrence. Mais la question de la mobilité et de l’accessibilité territoriale est quasiment inexistante du débat public, déplore l'institut 6-t. Retour à la case départ. Pour répondre à la colère des taxis, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé mardi soir la nomination du député PS Laurent Grandguillaume, en qualité de médiateur, dans le conflit qui divise les acteurs du marché du transport de personne à la demande (taxis, chauffeurs de VTC et plateformes). Les concertations qui seront menées doivent déboucher sur une nouvelle loi. Alors que les taxis demandaient entre autres l'application de la loi en vigueur actuellement, à savoir, la loi dite Thévenoud. Autant dire que l'Etat n'a donc pas réellement tranché. Et pour cause, le coeur du débat est-il vraiment la question de la concurrence et de l'ouverture d'un secteur? Quid de la mobilité territoriale? La Tribune tente de décrypter la situation.
Lire aussi :
LES PLATEFORMES DANS LE VISEUR
Dans le viseur des taxis, et de certains chauffeurs de VTC, dont ceux représentés par le syndicat SCP/VTC, les plateformes mettant en relation passagers et voitures : Uber, Le Cab, Marcel Chauffeur, SnapCar, et autres CinqS.
le conflit expliqué en 10 points