FINANCER LA PROMESSE DE LA COP21
La transition énergétique nécessitera des milliards d'euros d'investissement. Mais ceux-qui jouent le jeu seront gagnants. Par Christiana Figueres et Mindy Lubber, Secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et présidente du groupe de durabilité à but non lucratif Ceres Les participants rassemblés à l'ONU à New York ce mois-ci pour le sommet biennal des investisseurs sur le risque climatique sont confrontés à un nouveau monde et à une nouvelle réalité. L'accord mondial sur le climat de Paris, signé en décembre, a confirmé que toutes les nations sont maintenant sur la voie irréversible d'une économie bas-carbone, voire peut-être zéro carbone.
A QUELLE VITESSE?
Le défi maintenant n'est pas la certitude, la direction ou la destination ultime de cette transformation, mais la vitesse et la manière d'amplifier la transition. Pour certains, en particulier ceux qui sont largement exposés aux combustibles fossiles, il s'agit des risques d'actifs bloqués, de trouver une façon de naviguer à travers les eaux peut-être inexplorées de la diversification de l'énergie, et de la restructuration des entreprises et des économies. Les changements qui émanent de Paris inclinent déjà les politiques et les flux financiers vers des énergies toujours plus propres et renouvelables et des infrastructures durables.
DES SIGNES ENCOURAGEANTS