INONDATIONS : L'OCDE DEFEND LE MODELE FRANCAIS D'ASSURANCE
Plus l’assurance contre les risques d’inondation est répandue, moins l’impact économique des catastrophes est important, souligne l’organisation internationale, dans une étude publiée ce lundi. La France est l’un des pays où le taux de couverture est le plus élevé Alors que la Seine reflue lentement, que de nombreux sinistrés évaluent leurs dégâts, aussi bien dans le centre de la France qu'en Seine et Marne, l'OCDE publie opportunément une étude sur l'impact économique des inondations. L'organisation internationale a répertorié les pays selon le plus ou moins grand risque d'inondation. Est-ce une surprise ? La France fait partie des pays les plus exposés, avec une fréquence élevée d'événements à la fois sur les côtes et à l'intérieur des terres. Seuls deux autres pays cumulent ces deux risques à un niveau important : le Vietnam et les Philippines. La France est donc particulièrement exposée. Mais est-elle protégée ? En tous cas, son système d'assurance semble être approuvé par les experts de l'OCDE. Ils ne le disent pas de manière aussi directe, mais leurs recommandations vont en ce sens.
DES COÛTS CROISSANTS
Il ne fait aucun doute que les coûts liés aux inondations ne font que croître. Ils étaient dans le monde proches de 5 milliards de dollars par an, au début des années 70. Aujourd'hui, la tendance est proche de 40 milliards (en dollars constants de 2015). Bien sûr, ce sont les grandes villes asiatiques qui sont les plus exposées. Mais pas seulement.