LE STADE DE DEMAIN SERA CONNECTE OU NE SERA PAS
Les stades sont de plus en plus connectés, comme les spectateurs de l'Euro 2016 ont pu le constater. Mais il est possible d'aller plus loin. Par Francis Espoeys, directeur Général Communication & Systems d’Axians L'Euro 2016 est entré dans sa dernière ligne droite et l'on peut déjà tirer un premier bilan technique : jamais une compétition européenne n'aura été si connectée. Les 10 stades de l'Hexagone, qui ont, pour la plupart, été rénovés pour l'occasion, ont mis en avant plusieurs services connectés innovants et particulièrement appréciés des spectateurs. Et ce sont les nouvelles technologies - telle la couverture à très haute densité - qui rendent cette connectivité possible. Mais de nombreuses autres possibilités technologiques s'offrent encore aux stades connectés de demain et les investissements se poursuivront une fois la compétition terminée. La génération du « plaisir en temps réel ». Il suffit de regarder le public d'un stade avant le début d'un match, quel que soit le sport : une grande majorité des spectateurs prend des photos, certains échangent sur Facebook Messenger, Twitter, Instagram, se filment sur Snapchat, Périscope, téléchargent des vidéos... C'est la génération du « plaisir en temps réel », qui partage tout, tout le temps et avec tout le monde. Toutes les générations qui se déplacent dans un stade en 2016 attendent de cette enceinte publique qu'elle leur offre la possibilité de partager ce qu'elles vivent, en temps réel. Il faut donc une connexion qui fonctionne parfaitement dans tous les stades, qu'ils proposent 35 000 places assises - comme le très connecté Stade Allianz Riviera de Nice - ou 80 000 comme le Stade de France.
ENVIRONNEMENT DIGITAL ADÉQUAT