MAIS QUELLES ETIQUETTES FAUT-IL SUR LES ALIMENTS POUR INCITER A MANGER SAIN ?
A partir de ce lundi, quatre logos sont testés dans une quarantaine de supermarchés, afin d'identifier celui le plus susceptible d'orienter les consommateurs vers des produits sains. L'étiquetage préconisé par le Haut conseil de la santé publique sera notamment confronté au pictogramme soutenu par la Fédération du commerce et de la distribution. L'évaluation coûtera à l'Etat 2,2 millions d'euros. La compétition a commencé. A partir de lundi 26 septembre, un test grandeur nature est lancé dans quatre régions françaises (Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Île-de-France et Normandie) afin d'évaluer en "conditions réelles" l'efficacité de quatre systèmes d'étiquetage alimentaire. Il s'agit notamment d'identifier "le plus susceptible de modifier les actes d'achat" en orientant les consommateurs vers des produits plus sains, explique Benoît Vallet, directeur général de la Santé, cité par l'AFP. Pendant 10 semaines, plus de 2 millions d'étiquettes seront ainsi collées sur 1.300 produits, aux rayons traiteur, conserves, pains et viennoiseries industrielles de 40 supermarchés Casino, Carrefour Market et Simply Market, alors que vingt grandes-surfaces serviront de magasins témoins. Un comité de pilotage se penchera ensuite sur les résultats pour rendre, "au plus tôt en décembre", "un rapport classant l'efficacité des quatre systèmes", qui "contribuera au choix du ministère de la Santé", lit-on sur le site internet de ce dernier. "La recommandation des pouvoirs publics pour le choix de l'information nutritionnelle retenue sera formulée début 2017, après avis de l'Anses. Elle sera décidée conjointement par les ministres chargés de la santé, de l'agriculture et de la consommation. Sa mise en place sur les emballages par les producteurs d'aliments débutera au cours du premier semestre 2017", est-il assuré sur la même page.