IMMOBILIER : L'AVENIR PROMETTEUR DU MARCHE BORDELAIS
La croissance de l'immobilier bordelais est-elle encore au rendez-vous ? Le sera-t-elle dans quelques années ? C’est la question qui était au centre des Rencontres de l'immobilier, organisées jeudi par La Tribune à Bordeaux. "Les grands chantiers qui structurent la politique urbaine d'Alain Juppé vont donner du travail pour plusieurs années." Ainsi Elisabeth Touton cadre-t-elle le débat en ouverture des Rencontres de l'immobilier organisées jeudi à Bordeaux par La Tribune. Ginko, Bastide Niel, Brazza, Bassins à flot, Euratlantique, etc., l'adjointe au maire de Bordeaux en charge de l'urbanisme opérationnel, de l'habitat et des déplacements, a rappelé que l'objectif était de créer les conditions de la mise en oeuvre de ces projets urbains, en veillant à la qualité imposée par l'inscription de la ville au patrimoine mondial de l'Unesco, mais aussi avec des objectifs quantitatifs, en terme de mixité et de prix. "La chance à Bordeaux est la grande linéarité des projets", reconnaissait d'emblée Alain Ferrasse, président de la Fédération des promoteurs immobiliers Aquitaine Poitou-Charentes, qui rassemble 87 adhérents, promoteurs immobiliers locaux, rejoints récemment par Pichet. Jacques Rubio, directeur général de Kaufman & Broad Grand Sud-Ouest, est sur la même ligne : "Aujourd'hui Bordeaux a des projets immobiliers sur plusieurs années. C'est une métropole qui marche très bien. La première demande des pros après Paris, c'est Bordeaux. Nous avons des investisseurs qui viennent de toute la France. Et beaucoup viennent pour s'installer, contrairement à Lyon et Toulouse qui restent des villes économiques."