LA THEORIE DU LOTISSEMENT : OUVERTURE A LA PAIX ECONOMIQUE
La théorie du lotissement est une idée neuve qui repose sur un concept simple : la valeur de ma maison dépend étroitement de la valeur de la maison de mon voisin. Plus la maison de mon voisin a de la valeur, plus ma propre maison a de la valeur. Loïck Roche, directeur général de GEM, président du Chapitre des écoles de management et auteur de La Théorie du Lotissement, les clés pour réussir le monde de demain (PUG) part ainsi de ce constat et en bâtit une théorie vertueuse. Explication. Cette théorie se conçoit bien mais échoue pourtant à la réalité. Quand nous préférons voir la paille dans l'oeil de notre frère plutôt que la poutre dans notre oeil. Quand nous cotisons aux plaisirs à bon marché de la disqualification de l'argument de l'autre, sans l'avoir seulement écouté. Quand, dirigeants, nous nous réjouissons des échecs de la concurrence. Pire, de ses lacunes et incapacités. Notre état de nature a ses raisons que la raison ignore. Ambitionner le meilleur pour une entreprise concurrente ne va pas de soi. Cela demande un effort, une exigence à reconnaître et surpasser ce qui fait résistance. Ainsi, de la jalousie quand vouloir détruire l'entreprise concurrente, l'entreprise parfois rêvée, c'est détruire la valeur de sa propre entreprise. Ainsi, de la fascination pour le nivellement par le bas ; fascination du néant quand, plutôt que de travailler à sa propre entreprise, comme le pervers narcissique qui, pour paraître plus beau, plus grand qu'il n'est, détruit ce qui l'entoure, on veut tailler au plus court, espérer la faiblesse de la concurrence voire abolit ce qui performe en elle. Comme si étêter, anéantir, faire disparaître ce qui fonctionne chez un concurrent pouvait rendre ma structure plus belle, plus forte, plus sage.