L'ETAT VA DONNER 100 MILLIONS D'EUROS SUPPLEMENTAIRES A IRT SAINT-EXUPERY
Gilbert Casamatta, président de l’IRT Saint-Exupéry, annonce un deuxième financement public imminent de 100 millions d’euros pour la structure dédiée à la recherche technologique et basée à Toulouse. Il prépare également "l'IRT 2.0", un centre de recherche attrayant pour les équipes de recherche internationales, et le déménagement de l'IRT sur Toulouse Aerospace. Interview. Quel est le bilan de fonctionnement de l'IRT depuis sa création en 2013 perspectives après son évaluation en 2016 ? et quelles sont les Le bilan est bon ! Je rappelle que l'Institut de recherche technologique (IRT) Saint-Exupéry a été créé par décret ministériel en 2013 et avait bénéficié dans ce cadre d'un soutien de 50 millions d'euros au travers d'une convention de financement avec l'Association nationale de la recherche (ANR). À l'époque, l'IRT regroupait sept personnes et n'avait pas démarré un seul projet. Aujourd'hui, nous comptons 300 personnes et 29 projets en cours pour 107 millions d'euros qui englobent les salaires, le fonctionnement et les investissements. Les financements proviennent à 50 % de l'État et à 50 % des industriels. L'IRT Saint-Exupéry est une "maison commune", qui rassemble et mobilise les meilleurs spécialistes d'un sujet dans la durée. Après l'évaluation très positive dont nous avons fait l'objet en 2016, le commissariat général à l'investissement (CGI) a annoncé la mise à disposition de nouveaux moyens, ce qui nous donne de la visibilité jusqu'en 2030. De même, Louis Schweitzer, le commissaire général à l'investissement, a annoncé lors de la récente inauguration de l'IRT de Lyon un prolongement jusqu'en 2025 de la convention qui nous liait initialement à l'ANR jusqu'en 2019.