ECOPLA : LES EX-SALARIES RENONCENT A LEUR PROJET DE SCOP
Une majeure partie du collectif d'anciens salariés qui se battait depuis un an pour reprendre leur entreprise Ecopla sous forme de Scop abandonne le projet. Les discussions avec le repreneur Cuki n'ont pas abouti. Les discussions devaient aboutir à" un partenariat industriel et commercial". Finalement, le collectif Les Amis d'Ecopla et le repreneur italien de l'entreprise iséroise, Cuki Cofresco, n'auront pas réussi à trouver un point d'entente. "Lors d'une réunion de travail au sein de l'usine, en février, nous nous sommes aperçus que, contrairement aux engagements formulés par Cuki, tous les outils et les moules avaient été enlevés, sans nous avertir", explique Karine Salaün, membre active du collectif d'anciens salariés qui défendait la reprise de leur entreprise de fabrications de barquettes en aluminium sous forme de Scop. Par ailleurs, "les négociations se faisaient uniquement de façon unilatérale, et plus nous avancions, plus ils étaient réticents à une réelle autonomie", ajoute-t-elle. Alors que les anciens salariés imaginaient une entreprise basée sur une organisation collaborative, "Cuki préférait une structure pyramidale, capitalistique". Le projet envisagé était "trop éloigné de nos valeurs : intégrité, solidarité et valorisation du travail dans le partage." Autant d'éléments qui ont poussé une majeure partie du collectif à abandonner le projet d'un partenariat exclusif avec l'Italien. Lire aussi : Ecopla : le lobbying politique va-t-il payer ?