« AIX-MARSEILLE FRENCH TECH DOIT CONTINUER A ACCELERER » STEPHANE SOTO
À quelques semaines de rendre sa casquette, celui qui dirige depuis trois ans le premier territoire labélisé French Tech dresse un bilan positif de la politique d'innovation sur l'économie locale. Au coeur de cette réussite, un état d'esprit qui a su notamment s'appuyer sur la complémentarité entre Aix et Marseille. Propos recueillis par Laurence Bottero LA TRIBUNE - Aix-Marseille French Tech est regardé avec bienveillance par les élus comme par les acteurs du monde économique. Trois ans après l'obtention du label, comment cela at-il servi le territoire ? STÉPHANE SOTO - Fin 2014, lorsque le label est accordé, la gouvernance est posée et Daniel Sperling et Stéphane Paoli, les élus chargés du numérique respectivement pour les villes de Marseille et d'Aix-en-Provence, donnent la présidence à l'association Medinsoft, laquelle s'était très investie dans l'obtention du label. La feuille de route qui avait été présentée à l'État nous est confiée. Nous nous posons alors la question : soit nous nous contentons de faire de la communication autour des 12 points qui avaient été définis, soit - compte tenu de l'état du territoire - nous essayons de faire plus. Nous optons pour la seconde solution. Nous montons alors une équipe de communication et entrons en relation avec les collectivités. Nous, entrepreneurs, découvrons le monde public. Qui se révèle bienveillant et réactif. Nous créons des commissions (voir encadré) qui ont pour objectif de livrer des bonnes pratiques, des opportunités. En parallèle, nous communiquons beaucoup en interne et à l'extérieur. Nous participons à de nombreux salons internationaux pour montrer que nous avons un territoire d'excellence en Europe. Des entreprises jusqu'alors inconnues se développent.