LES AGENCES EUROPEENNES ACCUSEES DE DISSIMULER DES PREUVES CONTRE LE GLYPHOSATE
Les avocats qui poursuivent Monsanto en justice aux États-Unis accusent les agences européennes de sécurité alimentaire d’avoir « délibérément écarté certaines études » dans leur évaluation de la dangerosité du glyphosate. Un article de notre partenaire Euractiv. Le 4 octobre, deux des plaignants de l'affaire Monsanto en cours outre-Atlantique et leurs avocats se sont rendus à Bruxelles pour encourager le non-renouvèlement de l'autorisation de vente du glyphosate en Europe. L'herbicide, considéré comme « probablement cancérigène » par le CIRC, le centre onusien de recherche sur le cancer, a en effet été évalué et jugé sûr par l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA). | Lire : Impacts du glyphosate sur la santé et l'environnement, ce que dit la science « Je suis ici aujourd'hui pour encourager la Commission européenne et vous, les citoyens de l'Europe, à se pencher sur de nouvelles études publiées, outre celle du CIRC, et aux documents qui ont été déclassifiés et indiquent que le glyphosate est probablement cancérigène », a déclaré John Barton, atteint d'un lymphome non hodgkinien de stade 3, qu'il estime causé par son utilisation du RoundUp, un herbicide au glyphosate, pendant plus de 30 ans.