ALENA : LE PLAN B DU MEXIQUE, L'« OPTIMISME » DU CANADA
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau espère encore une solution "gagnant-gagnantgagnant" pour la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), qui unit le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Alors que les Etats-Unis souhaitent imposer de nouvelles exigences, Mexico assure ses arrières en travaillant sur le rétablissement des barrières douanières. Le Canada se veut ferme : Ottawa ne quittera pas la table de la renégociation de l'Accord de libreéchange nord-américain (Aléna). La quatrième session de discussions qui réunissent les EtatsUnis, le Canada et le Mexique s'est ouverte mercredi doit s'achever le 17 octobre. En déplacement au Mexique, Justin Trudeau a déclaré ce jeudi vouloir trouver une solution "gagnant-gagnantgagnant' (win-win-win), tout en exprimant des réserves quant aux nouvelles revendications américaines. En cause : l'instauration d'une clause baptisée "sunset", qui contraindrait à une renégociation de l'Aléna tous les cinq ans et une révision radicale des mécanismes d'arbitrage des litiges. Elle est contestée tant par les partenaires des Etats-Unis que par les milieux d'affaires américains. Le ministre canadien des Finances William Morneau se dit toutefois "optimiste" sur l'issue des négociations, y voyant une opportunité pour moderniser cet accord entré en vigueur en 1994. | Lire aussi Origine, bilan, enjeux... Trois choses à savoir sur l'Aléna
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