GROUPE LE PROGRES (EBRA) : LE PLAN DE RESTRUCTURATION SE DESSINE
Déficitaire, le journal Le Progrès doit redresser ses comptes dans un délai de 24 à 36 mois, a précisé aux salariés Philippe Carli, nouveau directeur du groupe Ebra, propriétaire du quotidien régional. Pierre Fanneau, directeur général du groupe Le Progrès a pour mission de piloter le collectif de travail chargé de définir pour l'ensemble des titres d'Ebra, un modèle d'organisation cible plaçant le digital au coeur de la stratégie. "Tout ceci reste assez flou", soulignent de leurs côtés les syndicats. Pour lire cet article en accès libre, profitez de notre offre d'essai d'un mois gratuit http://bit.ly/ActeursFullAccess. Le fait était acté bien avant l'été. Le Crédit Mutuel a vocation à conserver la dizaine de titres de presse logés dans son pôle Ebra (Est Bourgogne Rhône-Alpes), tout au moins à ce stade. Mais plus question d'accepter qu'ils continuent de perdre de l'argent. A cette logique obéit le plan de restructuration soumis au conseil d'administration de la banque mutuelle par Philippe Carli, récemment nommé directeur général d'Ebra. Après avoir faire le tour des rédactions - de l'Est Républicain aux Dernières Nouvelles d'Alsacel'ancien directeur général du groupe Amaury a rencontré les salariés du Progrès, le 11 octobre. A cette occasion, il leur a annoncé la création (effective depuis le 5 octobre) d'un groupe de travail chargé de définir "le modèle d'organisation cible pour l'ensemble des titres" et obéissant à la stratégie du "digital first". Dans chacun des quotidiens a été nommé un référent, le rédacteur en chef, soit Xavier Antoyé pour le groupe Progrès