LA RSE, CONDITION DE LA PERENNISATION DE L'ENTREPRISE DU 21E SIECLE
Aussi, bien plus qu'une modification de l'objet social de l'entreprise dans le Code civil, il serait à mon sens bénéfique de laisser aux entreprises qui à quelque jours de la remise du rapport Notat-Senard sur "Entreprise et intérêt général", Frédéric Motte, Président du Medef Hauts de France, Vice-Président du Medef en charge pôle branches/mandats et territoires, Pdg de Cèdres Industries et candidat à la présidence du Medef, se prononce en faveur d'un système permettant aux entreprises "d'adopter librement un objet social élargi". Notre société traverse des évolutions d'une rapidité et ampleur sans précédent dans l'histoire. L'entreprise ne peut y échapper. La vitesse de ses changements lui imposent de s'adapter vite ou peuvent la mettre en péril. L'entreprise était principalement un organisme à but lucratif. Son objet social était limité à un secteur, un domaine d'activité. On ne tenait pas suffisamment compte de ce qui entourait la création de valeur (à l'instar des adhérents de l'école classique). Il est cependant apparu avec le temps que L'entreprise est aussi un modèle solide face aux différentes crises que traversent les institutions comme la famille ou l'État. C'est la raison pour laquelle elle a été, elle est et se doit d'être demain un acteur central ouvert à notre société. L'enjeu, pour l'entreprise, est avant tout de percevoir les évolutions et mener la conduite du changement. Pour cela, il m'apparait crucial qu'elle sache RASSEMBLER, TRANSFORMER et S'ENGAGER. Il est essentiel de penser ensemble tous ces enjeux car ils renvoient à des questionnements plus globaux sur le modèle de société que nous construisons, sur la place de chacun, sur la distribution des rôles et sur l'horizontalité des relations sociales.