REFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE : UN DEBUT DE CONCERTATION "SOUS TENSION"
Les syndicats de fonctionnaires ont dénoncé, lundi 9 avril, une méthode de concertation "sans dialogue" de la part du gouvernement après une première rencontre sur la réforme de la fonction publique. Cette dernière prévoit notamment la fusion de certaines instances de représentation du personnel (les CHSCT et CT) et la réduction du nombre de fonctionnaires via un plan de départs volontaires. Les syndicats de fonctionnaires sont ressortis "dépités" de la réunion qui s'est tenue, hier, avec le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt, pour traiter du premier chantier de la réforme du secteur public. Ni plus ni moins, ils dénoncent aujourd'hui une méthode de concertation "sans dialogue" de la part du gouvernement. Sur la table, la fusion de certaines instances de représentation du personnel (les CHSCT et les comités techniques) - dont le nombre s'élève à 22.000 actuellement -, et la simplification des commissions administratives paritaires (CAP) qui traitent des carrières individuelles.
UN "PASSAGE EN FORCE"
Pour la présidente de la Fédération des services publics de la CFE-CGC, Nathalie Makarski, les choses commencent "très très mal". "On a tous indiqué qu'on ne partageait pas les principes du document d'orientation. Il y a un forcing (passage en force, ndlr) quand on part de ce document pour ouvrir la négociation", a-telle déclaré à Reuters.