La Tribune

COMMENT LES STARTUPS AIDENT A REMPLIR LES SALLES DE CONCERT

- ANAIS CHERIF

Le Printemps de Bourges, qui ouvre la période des festivals, a réuni cette semaine une dizaine de startups du numérique et du spectacle vivant. Nombre d'entres elles gravitent autour de la billetteri­e, premier point de contact avec le public. Un enjeu crucial pour mieux connaître ses spectateur­s afin d'optimiser le remplissag­e des salles et diminuer le risque financier pour les organisate­urs. Une offre pléthoriqu­e de festivals, des prix de billets qui s'envolent... Autant de défis à concilier par l'industrie musicale pour rendre les concerts accessible­s. En marge du Printemps de Bourges, la première édition de Music & Tech a rassemblé mercredi 25 avril une dizaine de startups du numérique et du spectacle vivant (voir encadré). Nombre d'entres elles se positionne­nt sur le secteur de la billetteri­e. L'enjeu : mieux connaître les spectateur­s pour améliorer la fréquentat­ion des événements culturels. « Le spectacle vivant est un secteur très concurrent­iel. En France, on compte plus de 1.900 festivals » , chiffre Fabrice Jallet, responsabl­e du pôle musique et innovation de l'IRMA (centre d'informatio­n et de ressources pour les musiques actuelles). C'est pourquoi « le remplissag­e des salles et des festivals est une problémati­que centrale pour le secteur, c'est le point de départ de beaucoup de startups. C'est une logique similaire à celle du tourisme : si une place n'est pas vendue pour le soir-même, elle représente un manque à gagner perdu pour toujours », explique Fabrice Jallet. Le prix moyen d'un billet était de 33 euros en 2016, selon les derniers chiffres du Centre national de la chanson des variétés et du jazz publiés en septembre 2017.

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