FAUT-IL MENAGER OU MANAGER LA GENERATION Z ?
L’émergence du numérique bouleverse les rapports privés ou professionnels. Férues de digital, les nouvelles générations ont beaucoup à apporter aux organisations. Il faut juste savoir leur parler. Par Richard Delaye, Propedia La notion de génération a évolué ces dernières décennies, ce qui doit nous amener à l'appréhender différemment que par les repères (im)posés par les agences de statistiques, à savoir des paliers linéaires de 25 ans. Aujourd'hui, cinq ans suffisent à modifier profondément les comportements et attitudes, que ce soit dans la vie quotidienne, face à l'apprentissage ou encore au travail. Il est évident que la montée en puissance de l'utilisation des technologies, tout comme leur intégration quasi systématique dans les sphères privées et professionnelles, est un catalyseur de la rupture qui s'opère. L'ouverture au monde facilitée tout comme le concept d'« augmenté », que l'on peut accoler à tous les paradigmes (humain, réalité, compétence pour ne citer que ceux qui sont dans le périmètre des sciences de gestion), renforcent l'idée qu'un nouveau tome va s'écrire, après les générations Z. Celui-ci commencera avec l'arrivée des Alphas, totalement « imprégnés », bien avant leur naissance, de ces pratiques numériques et informationnelles. Le terme « tome » est approprié, car il ne s'agit nullement d'une page qui se tourne ou d'un chapitre qui se ferme. C'est bien une nouvelle histoire qui commence, et le manager, s'il veut assurer la pérennité de son service, a tout intérêt à la lire correctement.
NE PAS CONFONDRE Y ET Z