LA TECH AU SERVICE DE L'IMMOBILIER
Présents au Mipim Proptech des 20 et 21 juin derniers, les acteurs européens de la "real estech" veulent réinventer l'écosystème de l'immobilier. Faire gagner du temps et donc de l'argent aux grands groupes et aux métiers traditionnels de l'immobilier, un nombre croissant de startups de la "real estech" s'orientent dans cette direction. Il ne s'agit plus seulement de concurrencer ces entreprises installées, mais de les aider à améliorer leur process. Ainsi, depuis 2001, Drooms met à disposition d'investisseurs des datarooms, des coffres-forts virtuels, pour échanger des documents confidentiels. Conséquence des recherches des uns et des autres, de l'IA suggère même des éléments clés à consulter. « Même 17 ans après, dans n'importe quelle foncière, on va trouver des tonnes de papier, s'agace son Pdg, Alexandre Grellier, alors que ce manque de transparence entraîne des coûts très élevés ! » L'opérateur américain JLL a déjà signé un partenariat avec lui, considérant que cette technologie « fluidifie et sécurise » les échanges d'informations. La blockchain, cette autre infrastructure informatique décentralisée qui permet d'enregistrer des données dans une chaîne de blocs sécurisée (à l'image du bitcoin), est également utilisée par les acteurs de l'immobilier. HBS Research, associé à Blockchain Partner, entend ainsi faciliter les relations entre les différentes parties prenantes, en s'assurant de la chronologie, de l'origine et de la véracité de l'information stockée.