COMMENT MONACO DEVELOPPE SON ESPRIT "SMART COUNTRY"
Sa superficie contrainte pourrait être un obstacle. Elle se révèle une chance. Ou comment la principauté invite le numérique dans sa stratégie de conquête économique internationale. Il y a un an, le monde découvrait Monaco non pas pour son Grand Prix ou ses événements jet-set, mais pour une toute nouvelle structure, baptisée "MonacoTech". Un incubateur-accélérateur porté sur les fonts baptismaux par Monaco Telecom, son actionnaire principal, Xavier Niel et le gouvernement monégasque. Une alliance de bon aloi, presque logique et en tout cas prometteuse. L'objectif : placer Monaco en orbite des pays intelligents. Une ambition forte (folle ?), mais qui n'avait rien de cosmétique et tout de stratégique. Car sur le Rocher comme ailleurs, il est bien question de placer Monaco dans la phase d'après. Il y a 12 mois, Jean Castellini, le Conseiller de gouvernement, ministre des Finances et de l'Économie, le disait bien, lors d'un entretien à La Tribune : Monaco, qui jusque-là était fortement portée par la bonne tenue de son industrie, se devait de regarder ce que le numérique et, plus largement, l'innovation pouvaient apporter à un pays naturellement tourné vers l'international. Monaco avait, donc, pour paraphraser le vocabulaire entrepreneurial, un potentiel de croissance. Et des marges de progression.
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