COMMENT MARSEILLE PEAUFINE SA STRATEGIE NUMERIQUE
Enorgueillie de ses 13 câbles sous-marins qui la placent au coeur des connexions mondiales, la cité phocéenne tente de devenir une référence en matière de "smart city". Avec des outils qui se veulent précurseurs. Elle ne cesse de le répéter, sa position géographique est un atout. Pas uniquement d'un point de vue touristique mais surtout économique. Forte des câbles sous-marins qui la relient au reste du monde, au Moyen-Orient, à l'Asie, à l'Afrique, et qui en font selon la formule consacrée, « un coffrefort numérique » , Marseille, deuxième ville de France, entend bien capitaliser sur cet état naturel. Comme pour toute ville qui se projette vers demain, la smart city est un axe de développement bien sûr incontournable et de différenciation nécessaire, surtout face à la concurrence mondiale.
DÉMATÉRIALISATION
Si c'est par le biais de la sécurité que Marseille a développé des outils intelligents, la cité phocéenne veut conserver une longueur d'avance dans le domaine du numérique. D'où l'instauration d'un plan à visée large, puisqu'être smart se traduit de plusieurs façons. C'est d'abord assez naturellement via des applications tournées vers le citoyen, comme "Marseille" ou "Timo", qui permet le paiement dématérialisé sur tous les horodateurs depuis le smartphone et qui, par SMS, prévient en retour l'utilisateur de la fin de son temps de stationnement, temps qui peut être, de la même façon, étendu si besoin, sans nécessité de retourner à son véhicule. Consacré aux familles, Superminot est le portail où il est possible d'effectuer les préinscriptions en crèche, à l'école, à la garderie... La dématérialisation des démarches est aussi un prérequis à la smart city.