ET SI NOUS ETIONS TOUS PHILANTHROPES ?
Face à la concentration toujours plus grande des richesses, s'exprime l'exigence d'un capitalisme plus responsable, soucieux de sa contribution au bien commun. Avec le numérique, de "nouveaux philanthropes" apparaissent, et des solutions innovantes se développent. Alors, générosité en trompe-l’oeil ou vague de fond ? Difficile de donner une définition de la philanthropie. Le mot vient du mot grec ancien phílos, "amoureux" et ánthrôpos, "homme" au sens de "genre humain". Le philanthrope, s'opposant en cela au misanthrope, cherche à exprimer, pas forcément en en faisant la publicité, son amour de l'humanité, voire son désintéressement à l'égard des richesses du monde, de sa propre richesse, qu'il (ou elle) peut alors vouloir donner, pour apporter du sens à sa vie, ou tout simplement pour servir une cause. Au sens anglo-saxon, la philanthropie rejoint la notion de "charity" et devient parfois un véritable "business", à l'image des "charity dinners" organisés par la bonne société pour soigner sa bonne conscience, certes, mais aussi pour contribuer à la "communauté". Active dans la plupart des régions du monde, la philanthropie se manifeste sous des formes très diverses selon les héritages historiques et culturels, les contextes socio-économiques, les modèles étatiques et les cadres fiscaux. Mais partout le projet est le même : faire du don un acte pour le bien commun.
MANQUE DE TRANSPARENCE