LE PERIPHERIQUE TOULOUSAIN EN PARTIE RALLUME
Depuis plusieurs mois, la majorité du périphérique toulousain est plongée dans le noir. Par conséquent, la question de l’entretien de l’éclairage s’est posée et a fait l’objet d’une concertation entre les services de l’État et la Ville de Toulouse. Des discussions qui ont débouché sur un schéma directeur de l’éclairage pour le périphérique, pour lequel 8 millions d’euros seront investis. Seulement, il ne sera pas rallumé en totalité. Explications. Au fil des mois voire des années, les Toulousains ont pu remarquer que "leur" périphérique était de plus en plus plongé dans le noir en raison de l'absence d'éclairage opérationnel. "Les usagers nous ont adressé plusieurs courriers sur cette situation et ses limites", admet même Émilion Esnault, adjoint au maire de Toulouse en charge de l'éclairage public. La raison de cette plongée dans le noir ? La dégradation de l'éclairage existant, le vol de câbles et l'obsolescence des infrastructures qui engendrent cette extinction progressive et subie. "Au terme d'un long travail de concertation et d'échanges entre les services de l'État et ceux de la Ville de Toulouse, nous sommes parvenus à un protocole d'accord en ce qui concerne l'éclairage du périphérique toulousain. Une délibération pour valider celui-ci sera voté au prochain conseil municipal de la Ville vendredi 19 octobre", explique Emilion Esnault. Jusqu'à présent, c'est une convention entre la Ville et l'État datant de 1994 qui encadre la gestion de l'éclairage sur l'infrastructure routière. Mais l'ampleur des travaux à réaliser pour remettre en état de marche les équipements dépassait largement la mission du simple entretien courant à la charge de la mairie.