LA GEANTE ZAC BORDEAUX BASTIDE VA-TELLE ECRASER LE PETIT ECOSYSTEME DARWIN ?
Le procès qui s’ouvre ce lundi 15 octobre au tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux pourrait-être le cercueil du projet de l’écosystème Darwin, porté par le groupe Evolution et de nombreuses associations, dans l’ancienne caserne Niel. C’est en tout cas ce que craignent ses défenseurs, qui sont soutenus par une centaine de personnalités qui viennent de lancer un appel dans les colonnes du quotidien Le Monde. (réactualisé 11/10/2018) Officiellement il s'agit pour Bordeaux Métropole Aménagement (BMA), chargé de la réalisation de la ZAC Bastide Niel, qui s'étend sur 35 hectares, un projet de 3.400 logements conçu par l'architecte hollandais Winy Maas (agence MVRDV) et dans lequel se retrouve enclavé l'écosystème Darwin, de récupérer des parcelles de terrain que Darwin ne pouvait utiliser que dans le cadre d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT). Une autorisation arrivée à terme sans que toutes les associations occupant le terrain soient encore parties. Et c'est bien ce que BMA, qui poursuit l'écosystème Darwin au TGI, va faire valoir. Mais les Darwiniens ne voient pas la situation de la même manière. Pour s'en tenir au premier volet de ce conflit, qui en compte plusieurs, les AOT dont bénéficie Darwin depuis 2010 ont non seulement été reconduites par les élus mais aussi rallongées, a fait valoir ce jeudi matin Philippe Barre, dirigeant du groupe Evolution devenu le moteur de l'écosystème, car elles permettent le fonctionnement de structures associatives qui ont rendu de nombreux services à la collectivité dans l'ancienne friche militaire de la caserne Niel.