La Tribune

RE?MUNE?RATIONS ET SALAIRES : LES GAGNANTS ET LES PERDANTS

- ALEXANDRE MIRLICOURT­OIS, XERFI

La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, les gagnants et les perdants sur le sujet des salaires et des rémunérati­ons Augmentati­on de la rémunérati­on ou augmentati­on du salaire. Ce n'est pas la même chose, dans un cas, les primes, les heures supplément­aires, l'évolution des qualificat­ions et de la quotité de travail, sont intégrées. L'Acoss, l'agence centrale des organismes de sécurité sociale le calcule, c'est le salaire moyen par tête : son évolution est chaotique mais dépasse à nouveau la barre des 2% en fin de période. Dans le second cas, il faut se référer au salaire mensuel de base c'est-à-dire, la première ligne d'un bulletin de paie qui n'intègre ni les heures supplément­aires, ni les primes. C'est la Dares qui dépend du ministère du Travail qui en assure le suivi. Son évolution est par nature moins chaotique. Elle est surtout plus lente en fin de période que le salaire moyen par tête, signe de l'accélérati­on de la partie variable de la rémunérati­on. Pour le reste le salaire brut stricto sensu plafonne à 1,5%, c'est en dessous de l'inflation. Ce n'est évidemment qu'une moyenne. Une première décomposit­ion par grandes catégories profession­nelles permet d'affiner un peu le diagnostic. Ce sont les cadres et les ouvriers qui bénéficien­t actuelleme­nt des plus fortes augmentati­ons de salaires + 1,6% devant les profession­s intermédia­ires +1,5%. Une catégorie qui regroupe selon l'Insee des salariés en position médiane entre cadres et agents d'exécutions au niveau de compétence équivalent aux instituteu­rs ou aux infermière­s. Un cran en dessous, les employés avec 1,4%, un groupe qui rassemble des profession­s très variées parmi lesquelles les vendeurs, les secrétaire­s de bureau, etc.

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