RE?MUNE?RATIONS ET SALAIRES : LES GAGNANTS ET LES PERDANTS
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, les gagnants et les perdants sur le sujet des salaires et des rémunérations Augmentation de la rémunération ou augmentation du salaire. Ce n'est pas la même chose, dans un cas, les primes, les heures supplémentaires, l'évolution des qualifications et de la quotité de travail, sont intégrées. L'Acoss, l'agence centrale des organismes de sécurité sociale le calcule, c'est le salaire moyen par tête : son évolution est chaotique mais dépasse à nouveau la barre des 2% en fin de période. Dans le second cas, il faut se référer au salaire mensuel de base c'est-à-dire, la première ligne d'un bulletin de paie qui n'intègre ni les heures supplémentaires, ni les primes. C'est la Dares qui dépend du ministère du Travail qui en assure le suivi. Son évolution est par nature moins chaotique. Elle est surtout plus lente en fin de période que le salaire moyen par tête, signe de l'accélération de la partie variable de la rémunération. Pour le reste le salaire brut stricto sensu plafonne à 1,5%, c'est en dessous de l'inflation. Ce n'est évidemment qu'une moyenne. Une première décomposition par grandes catégories professionnelles permet d'affiner un peu le diagnostic. Ce sont les cadres et les ouvriers qui bénéficient actuellement des plus fortes augmentations de salaires + 1,6% devant les professions intermédiaires +1,5%. Une catégorie qui regroupe selon l'Insee des salariés en position médiane entre cadres et agents d'exécutions au niveau de compétence équivalent aux instituteurs ou aux infermières. Un cran en dessous, les employés avec 1,4%, un groupe qui rassemble des professions très variées parmi lesquelles les vendeurs, les secrétaires de bureau, etc.