COMMENT ENGIE VEUT BOOSTER LE GAZ VERT
Le groupe inaugure dans le Loiret une unité de méthanisation de grande taille qui préfigure sa volonté de changer de braquet et de contribuer à emmener la filière vers la compétitivité, notamment en mobilisant avec des partenaires 800 millions d’euros dans les 5 prochaines années. Le timing ne pouvait pas mieux tomber. A quelques semaines de la publication de la programmation pluriannuelle de l'énergie (promise par le ministre François de Rugy « d'ici la fin de l'année »), voilà pour Engie une occasion de montrer une réalisation concrète de ses ambitions en matière de gaz renouvelable. L'unité de méthanisation inaugurée ce 9 novembre à Escrennes (Loiret) en présence d'Isabelle Kocher, sa directrice générale, et du ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy, produira à compter de janvier prochain 23 GWh de biométhane utilisé pour le chauffage et l'eau chaude de près de 1800 ménages. Alimentée en coproduits agricoles ou issus des industries agro-alimentaires locales, mais également en fumier récupéré à Paris dans les écuries de la Garde républicaine selon un procédé dit « en voie sèche », c'est un premier pas dans la démarche d'industrialisation et de massification de la filière qu'Engie a décidé d'impulser.
LA FILIÈRE VISE LA PARITÉ DES PRIX AVEC LE GAZ NATUREL