POURQUOI LA RATP VA CONTINUER A FAIRE ROULER DES BUS DIESEL
La conversion des centres-bus aux technologies électriques et biogaz explique le maintien d'une centaine de bus diesel, explique la RATP à La Tribune. Les mois d'avril se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a sept mois, Île-de-France Mobilités (exSTIF) votait une délibération demandant à la RATP d'accélérer la transition énergétique de ses bus. Dès le 1er janvier 2019, ils devront rouler à l'électrique au biogaz. Dans le même temps, en avril prochain, lDFM va mettre en place le Grand Paris des bus. Quatre nouvelles lignes vont se déployer, 52 ont vu leurs itinéraires modifiés et 250 arrêts supplémentaires sont sur le point d'être créés. Or, pour répondre à cette nouvelle offre, une centaine de bus diesel devrait continuer à rouler. "Des bus diesel vont continuer à rouler quelques mois supplémentaires pour faire le tuilage avec les bus électriques et biogaz, confirme la RATP à La Tribune ; acheter, on sait le faire, mais il nous faut encore convertir les centres-bus et c'est le plus difficile techniquement". Sur les 25 centres-bus, les deux-tiers seront dédiés à l'électrique et un tiers roulera au biogaz. 12 se trouvent aujourd'hui déjà en travaux ou en pré-phase opérationnelle. Devant les élus parisiens réunis à sa demande le 6 novembre dernier, la présidente du conseil régional d'Île-de-France et présidente d'Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, a, elle, insisté, sur "la pollution qui baisse tendanciellement grâce au changement de motorisation".