VENTES D'IPHONE : APPLE EST-IL VICTIME DE SES PRIX PROHIBITIFS ?
Apple a alerté ses investisseurs d'une baisse de son chiffre d'affaires pour son premier exercice fiscal, attribuée à un ralentissement de ses ventes d'iPhone. Si le géant américain l'attribue à la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, il se garde bien d'évoquer sa politique tarifaire haut de gamme avec des iPhone à plus de 1.600 euros.
Apple met en garde ses investisseurs. Le premier trimestre de son exercice décalé, qui s'est clôturé le 29 décembre, sera moins bon que prévu. Le chiffre d'affaires devrait s'élever "approximativement à 84 milliards de dollars (74 milliards d'euros) pour une marge brute d'environ 38%", a écrit Tim Cook, Pdg d'Apple, dans une lettre adressée aux investisseurs mercredi 2 janvier. Initialement, la firme de Cupertino avait livré une prévision de son chiffre d'affaires de 89 à 93 milliards de dollars. C'est la première fois depuis le lancement de l'iPhone en 2007 qu'Apple émet un avertissement sur son chiffre d'affaires avant la publication de ses comptes trimestriels, dont les résultats définitifs seront publiés dans quelques semaines.
La baisse du chiffre d'affaires résulterait de ventes d'iPhone plus faibles qu'attendues, puisque les autres produits Apple (Mac, iPad, AppleWatch, HomePod et sa division services) ont connu une croissance de presque 19% sur un an. "Notre premier trimestre sera affecté par des facteurs macroéconomiques et propres à Apple", a estimé Tim Cook. Le Pdg attribue cette baisse d'activité à "une faiblesse économique dans certains marchés émergents (...) avec un impact beaucoup plus important que nous ne l'avions prévu."
TENSIONS AVEC LA CHINE