TOULOUSE RECEPTIONNE LES PREMIERES DONNEES SUR MARS
Après un atterrissage réussi sur la Planète rouge le 26 novembre dernier, l'atterrisseur InSight, avec à son bord le sismomètre français SEIS, a écouté pour la première fois le vent sur Mars début décembre. Depuis, le sismomètre censé écouter le coeur de Mars a été posé sur le sol martien avec succès comme vient de l'annoncer le Cnes. Les données enregistrées par cet instrument sont désormais réceptionnées à Toulouse, au sein du SISMOC (SEIS on Mars Operation Center).
À peine arrivé et déjà au travail ! Voilà comment illustrer les premiers instants de l'atterrisseur InSight qui s'est posé sur Mars le lundi 26 novembre 2018 après un voyage de plusieurs mois. En effet, lors des opérations de vérifications de l'engin, une source sonore a été détectée.
"Ces opérations, pilotées par le Jet Propulsion Laboratory, à Pasadena en Californie, ont révélé le bruit du vent sur la Planète rouge, une première mondiale, qui a pu être enregistré par deux instruments à bord d'InSight, dont le sismomètre français SEIS", s'est réjouit le Centre national d'études spatiales (Cnes), qui compte 79% de ses effectifs à Toulouse.
Maître d'oeuvre de cet instrument français, le Cnes a précisé que les vents captés ont été estimés entre 5 et 7 km/h samedi 1er décembre. "Cette estimation a été confirmée par la vibration de ce vent, détectée grâce à deux capteurs très sensibles, embarqués dans l'engin spatial : un capteur de pression atmosphérique, situé sur l'atterrisseur et le sismomètre français SEIS".