ACTE 8 DES GILETS JAUNES : QUELS DEGATS DANS L'ECUSSON MONTPELLIERAIN ?
Les témoins parlent de « chaos » et de « scènes de guerre »… L’hyper centre de la capitale languedocienne a connu un nouvel épisode de violences, le 5 janvier, en marge de l’acte 8 du mouvement des gilets jaunes. Quelque 100 à 200 activistes étaient à l’oeuvre, selon la préfecture de l'Hérault.
En centre ville de Montpellier, les exactions en marge de la manifestation des gilets jaunes, « acte 8 » du mouvement, ont choqué. Au fil de la journée, selon le récit de la préfecture de l'Hérault, les événements ont dégénéré et l'écusson ainsi que les abords de la gare Saint-Roch ont été le théâtre de violences, perpétrées par des casseurs.
Dans l'écusson, des manifestants non munis de gilets jaunes ont ainsi été vus en train de dépaver une rue, et du côté de la gare Saint-Roch, « les forces de l'ordre auraient essuyé des jets d'acide », selon le maire Philippe Saurel.
Pour sa part, la préfecture de l'Hérault liste « des jets de projectile visant les forces de l'ordre aux abords de la préfecture puis au niveau de la gare Saint-Roch, un local et un véhicule de la TAM (Transports de Montpellier Méditerranée Métropole, NDLR) ainsi que des accès de la gare sévèrement dégradés, du mobilier urbain dégradé et utilisé comme projectiles visant les forces de l'ordre, des incendies de poubelles en divers points du centre-ville (place des Martyrs de la résistance, rue Foch, Observatoire), ou encore une grenade artisanale qui a justifié l'intervention du déminage sur la place des Martyrs de la Résistance ».