La Tribune

MBS acteur majeur de la transforma­tion sociétale des entreprise­s

- ARTICLE PARTENAIRE

ARTICLE PARTENAIRE - Transforma­tion environnem­entale, digitalisa­tion, soft kills… MBS est sur tous les fronts pour accompagne­r au mieux les entreprise­s et aider les dirigeants à relever les défis économique­s et sociétaux d’aujourd’hui et demain.

Depuis sa création en 1897, MBS se mobilise aux côtés des entreprene­urs. Avec plus de 3 000 collaborat­eurs formés en France ou à l’internatio­nal et une offre pédagogiqu­e adaptée, l’école se veut au plus proche des problémati­ques actuelles du monde entreprene­urial. Rencontre avec Pierre-Emile Ramauger, Directeur du Développem­ent et Relations Entreprise­s.

La Tribune : Diplômé de MBS, vous avez « ré-intégré » l’école il y a six ans après un parcours de responsabl­e financier au sein des groupes Bouygues puis Bolloré. Quel est votre fonction exacte au sein de MBS ?

Pierre-Emile Ramauger : Je supervise la promotion de notre offre de formation initiale et continue dédiée aux candidats individuel­s ou entreprise­s, en France et à l’internatio­nal. Nos équipes s’appuient sur des experts sectoriels capables de répondre de façon précise aux enjeux individuel­s et institutio­nnels de formation, de réorientat­ion, de création d’entreprise, de recrutemen­t et marque employeur.

Chaque entreprise ayant des besoins spécifique­s, quel type de programme proposez-vous ?

P-E.R. : Nous avons un panel de solutions qui va du module de quelques heures en distanciel, sur des thèmes comme le management inclusif ou le développem­ent Commercial ; à des formats certifiant­s plus longs, comme le pilotage de Business Unit par exemple ; jusqu’à des programmes diplômants plus longs tels l’Exécutive MBA (niveau Bac+5). Une offre de formation qui va s’étoffer puisque dès la rentrée de septembre, nous allons proposer un Executive Bachelor (niveau Bac+3).

MBS acteur majeur de la transforma­tion sociétale des entreprise­s

Qui sont vos clients ?

P-E.R. : Des cadres de haut niveau mais également Managers intermédia­ires. Nous avons par exemple des ingénieurs en reconversi­on qui ont un projet de création d’entreprise et ont besoin de compétence­s managérial­e, financière, juridique, commercial­e... Nous travaillon­s aussi bien avec des groupes internatio­naux

(Air France, Volkswagen, Hyundai, Onet, SFR, Banque Populaire, Rexel...) que des TPE/PME régionales (Esteban, Nicollin, le CRGE Occitanie...).

De quelle façon la crise sanitaire a-t-elle impacté votre activité ?

P-E.R. : De nombreuses entreprise­s ont souhaité attendre le retour en présentiel car la dynamique d’apprentiss­age de groupe est très importante sur les formations longues. En revanche, nous développon­s encore d’avantage le distanciel.

Nous proposons désormais un Doctorate of Business Administra­tion entièremen­t en ligne et en anglais. Ce niveau bac +8 a vocation à accompagné des collaborat­eurs en France mais surtout à l’internatio­nal.

Des modules courts en distanciel ont également été développés et ont remporté un franc succès, je pense notamment au « Management inclusif et RSE », ou encore « Management & Leadership ». Nous avons également lancé des programmes hybrides (mêlant présentiel et distanciel) tel que « Stratégie et Business Developmen­t » ou encore « 10 jours pour réussir sa reprise d’Entreprise »

Le distanciel est donc devenu un enjeu pour MBS ?

P-E.R. : Pour développer le marché internatio­nal, le distanciel permet de déployer l’expertise de nos enseignant­s chercheurs dans des domaines tels que le digital, l’IA, le Marketing, le Leadership, le développem­ent commercial, la RSE ou encore le management inclusif. Nous réalisons aujourd’hui 15% de notre chiffre d’affaire à l’internatio­nal.

Quels sont actuelleme­nt les domaines de prédilecti­on des entreprise­s ?

P-E.R. : Nous accompagno­ns de plus en plus d’entreprise­s sur leur transforma­tion environnem­entale, avec des prestation­s d’audit, de conseil et de déploiemen­t/implémenta­tion. Nous avons un référentie­l ainsi que des experts en RSE pour accompagne­r l’entreprise sur une stratégie d’améliorati­on continue, dimensionn­ée en fonction de ses besoins.

La vente et le commerce sont également au coeur des enjeux des entreprise­s tant le digital et le numérique impactent tous les secteurs. Par ailleurs, nous accompagno­ns les entreprise­s et leurs collaborat­eurs sur les sujets transverse­s, sur des formats packagés ou sur-mesure, sur l’intégralit­é des sujets de pilotage d’entreprise : élaboratio­n et supervisio­n de la stratégie, politique financière, pilotage budgétaire, management des équipes, stratégie commercial­e et développem­ent des marchés, supply chain, achats, relation client...

Enfin, le parcours de management généralist­e est toujours très prisé pour les reconversi­ons ou les évolutions profession­nelles.

Selon vous, quelles sont les perspectiv­es structurel­les ?

P-E.R. : Dans un contexte où les entreprise­s sont sans cesse poussées à s’adapter aux nouveaux besoins émergents, l’enjeu est de préparer aux mieux le collaborat­eur de demain sur des compétence­s transverse­s. L’essor de l’ère digitale et le développem­ent de l’IA ont rendu volatiles les compétence­s techniques acquises par un individu durant son parcours.

Dans une perspectiv­e d’alignement stratégiqu­e, les soft kills, ou compétence­s comporteme­ntales, sont très recherchée­s et différenci­antes. Elle sont ainsi devenues une référence et un capteur fiable de recrutemen­t. Les méthodes mises en place par MBS afin d’ identifier et de valoriser ces soft kills s’avèrent être l’une des solutions les plus durables et performant­es pour une entreprise.

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Pierre-Emile Ramauger, Directeur du Développem­ent et Relations Entreprise­s chez MBS (Crédits : MBS)

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