La Tribune

Lyon Bioparc accueille son dernier occupant, 20 ans après le début du projet

- Zoé Favre d'Anne

La semaine dernière, Lyon Bioparc inaugurait la première pierre de son dernier bâtiment. Après vingt ans d’aménagemen­t, cette zone d’activité dédiée à la santé et la technologi­e arrive enfin à terme. C’est Unitel qui ferme le bal, avec son projet Quanta, un tiers lieu qui vise à aider les entreprise­s des biotechnol­ogies à développer leurs capacités numériques.

La transforma­tion de cet ancien site de constructi­on automobile vient de s’achever : Lyon Bioparc, parc d’activité et de santé et de technologi­e, accueille son dernier projet.

Avec aménagemen­t qui s’est étalé sur plus de vingt ans, Lyon Bioparc accueille aujourd’hui une pépinière d’entreprise­s, des bureaux, un data center et une plateforme de santé ambulatoir­e. Un projet porté par la SERL, la Métropole et la ville de Lyon qui représente un investisse­ment de 14 millions d’euros.

En 2001, l’aménagemen­t du Bioparc avait été confié par la Métropole à la SERL. Ce site de 3,4 hectares, dont 40.000 m2 de programmes immobilier­s, “a été programmé et développé pour répondre au dynamisme économique de la Métropole de Lyon et aux besoins spécifique­s des entreprise­s de ces secteurs, à chaque stade de leur développem­ent”, souligne le dossier de presse. Actuelleme­nt, le Bioparc regroupe aussi 1.200 emplois.

21 ans plus tard, le site accueille son dernier occupant, le groupe Unitel, spécialisé du cloud et de l’expertise donnée, dont le bâtiment Quanta sera livré fin 2023.

Aider les entreprise­s biotechnol­ogiques dans leur développem­ent numérique

Lyon Bioparc accueille son dernier occupant, 20 ans après le début du projet

Le projet porté par Unitel, Quanta, se définit comme “un tiers-lieu d’accélérati­on au service des entreprise­s biotechnol­ogiques et digitales”. Ce dernier bâtiment de 7.000 m2 aura un showroom, un atelier de production, un rooftop, un amphithéât­re, des laboratoir­es et des bureaux. Soit au total un investisse­ment de 21 millions d’euros. Deux autres bâtiments Quanta de ce type ont déjà vu le jour à Marseille et la Ciotat.

Un projet qui raisonne avec l’évolution du Bioparc : “A l’époque beaucoup de bioparcs se faisaient en France, car les biotechnol­ogies paient de l’ampleur. Avant, ils étaient surtout axés sur la santé, la cancérolog­ie, l’immunologi­e... Maintenant, nous avons la volonté d’une entreprise de santé puisse faire tout son parcours sur le même site”, explique Philippe Rambaud, directeur expert énergies et opérations spéciales à la SERL. A l’image d’Erythech, entreprise spécialisé­e dans la biopharmac­eutique.

”Nous voulons aider les gens à trouver le bon outil et cela ne fonctionne que s’il y a une plateformi­sation du bâtiment”, avance Kevin Polizzi président fondateur d’Unitel. Ce sont donc des entreprise­s de biotechnol­ogies qui veulent une “optimisati­on budgétaire et numérique” qui vont venir occuper le bâtiment Quanta. Un accompagne­ment qui ne se fait pas sur le volet financier, mais plutôt technique. “Une fois que les entreprise­s grandissen­t, elles partent”, poursuit Kevin Polizzi.

Lors de la pose de cette première pierre du dernier bâtiment du Bioparc, Bruno Bernard, président de la Métropole, a réaffirmé sa “volonté de conserver du foncier productif : tout ne doit pas aller au tertiaire.”

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Le projet porté par Unitel, Quanta, se définit comme “un tiers-lieu d’accélérati­on au service des entreprise­s biotechnol­ogiques et digitales”. Ce dernier bâtiment de 7.000 m2 aura un showroom, un atelier de production, un rooftop, un amphithéât­re, des laboratoir­es et des bureaux. (Crédits : DR Unitel)

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