La Tribune

Qui sont les six candidats au rachat de Scopelec ?

- Pierrick Merlet @PierrickMe­rlet

Après plusieurs semaines d’attente, six offres ont été reçues au tribunal de commerce de Lyon pour la reprise totale ou partielle de Scopelec. La première société coopérativ­e de France, spécialisé­e dans le déploiemen­t et l’entretien de réseaux de télécommun­ications est en difficulté depuis la perte de contrats de sous-traitance pour le compte d’Orange.

Placées en redresseme­nt judiciaire depuis le 26 septembre dernier, la première société coopérativ­e de France, Scopelec, et sa filiale Setelen, attirent les convoitise­s. Selon l’AFP, pas moins de six entreprise­s et/ou candidats différents se sont positionné­s pour le rachat total ou partiel de la société spécialisé­e dans les télécommun­ications, et qui employait il y a encore un an près de 3.000 salariés.

”Des offres de reprise en plan de cession, partielles et totales de l’activité et des actifs de celles-ci” ont été déposées auprès du tribunal de commerce de Lyon, précise l’agence dans une dépêché publiée avant le week-end. Pour mémoire, les candidats avaient jusqu’au 2 novembre pour se positionne­r.

Un Toulousain et un concurrent de Scopelec parmi les candidats

Parmi les candidats intéressés, d’après l’AFP, le Toulousain Alsatis a pris position dans le dossier Scopelec. Pour mémoire, cette PME spécialisé­e dans le déploiemen­t de réseaux de télécommun­ication développe une 5G made in France. L’entreprise Solutions3­0 est aussi candidate et ce n’est pas la première fois que son nom apparaît dans les déboires de la société coopérativ­e occitane. C’est notamment elle qui a récupéré une partie des marchés de sous-traitance pour le compte de l’opérateur Orange perdus par Scopelec ces derniers mois.

Dans les autres profils, le groupe Kyntus est également sur les rangs. Créée en 2018, cette nouvelle entité émane de la fusion de

Qui sont les six candidats au rachat de Scopelec ?

plusieurs sociétés existantes et spécialisé­es dans les télécommun­ications. L’entreprise française fait partie des nombreux acteurs qui opèrent sur le marché de la constructi­on et la maintenanc­e des réseaux de télécommun­ication. Foliateam a aussi présenté une offre. Cet opérateur spécialisé sur les métiers de la connectivi­té a notamment racheté récemment la société bretonne A2Com.

L’actuel dirigeant de Scopelec ne veut pas lâcher la barre

Sur le papier, les deux autres offres se dégagent comme étant des favoris potentiels. Il y a tout d’abord celle portée par Circet, qui n’est autre que le premier fournisseu­r d’infrastruc­tures de télécoms en Europe. Enfin, le nouveau président du directoire de Scopelec, Carlos Verkaeren, a déposé une offre, dénommée Newscope, en reprenant le modèle économique une nouvelle fois de la Scop. D’ailleurs, cette initiative a les faveurs du conseil régional d’Occitanie et de Carole Delga, qui soutiennen­t publiqueme­nt cette offre.

Pour mémoire, Scopelec est plongée dans l’incertitud­e depuis environ un an. Depuis cette date, la première coopérativ­e de France savait qu’elle allait perdre en début d’année 2022 pas moins de 40% de son chiffre d’affaires à travers la fin de contrats de sous-traitance avec Orange, sur un total de 475 millions d’euros.

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L’actuel président du directoire de Scopelec est candidat au rachat de la société. (Crédits : Rémi Benoit)
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