Chalair sauve la ligne BrestOrly que va fermer Transavia (et sans demander d’argent public)
La compagnie aérienne normande Chalair a annoncé mercredi reprendre l’exploitation de la ligne aérienne Brest-Orly dont le groupe Air France avait annoncé la fermeture, suscitant à l’époque la colère de nombreux élus bretons.
Les élus bretons et les milieux d’affaires bretons peuvent souffler. La ligne Paris (Orly)-Brest est sauvée. La compagnie aérienne normande Chalair a annoncé mercredi qu’elle reprendrait cette liaison appelée à disparaître après l’annonce de sa fermeture par Transavia, la filiale low-cost d’Air France. A partir du 6 mars 2023, Chalair proposera 22 vols par semaine entre la pointe bretonne et l’aéroport parisien, « ce qui permettra aux hommes d’affaires de pouvoir faire des allers-retours dans la journée ou sur deux jours de la manière la plus efficace possible », a indiqué Jérôme Latrasse, directeur général adjoint de Chalair.
Pas d’argent public
Alors que le trafic dépasse les 30.000 passagers par an à raison de 4 vols par semaine, Chalair table sur 50.000 à 55.000 passagers par an sur cette ligne, qui sera assurée par un appareil turbopropulseur ATR 72 de 70 places. D’ici à deux ans, la compagnie table sur 150.000 passagers par an avec de plus gros avions, soit environ la moitié du record de fréquentation (296.000 passagers environ en 2019), a précisé Alain Battisti, président et propriétaire de la compagnie. Ce dernier compte sur les créneaux horaire de décollage et d’atterrissage d’Air France à Orly.
« On a eu la garantie de notre partenaire Air France de nous prêter les slots (créneaux, ndlr) si nous n’en étions pas attributaires », avant le mois de mars.
A noter que Chalair ne demande pas d’argent public. « Aucune demande d’argent public » pour opérer cette ligne. « On est
Chalair sauve la ligne Brest-Orly que va fermer Transavia (et sans demander d’argent public)
ici pour que cette ligne gagne de l’argent », a insisté Jérôme
Latrasse.