La convention collective devra être proche de celle de la SNCF, sinon cela risque de provoquer des remous. »
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CFDT TRANSPORTS ENVIRONNEMENT de 1940 qui régit le transport ferroviaire sera modifiée, le statut des cheminots sera conservé.
Suivra l’élaboration d’une convention collective pour l’ensemble du secteur ferroviaire au sein de l’Union des transports publics (UTP), qui sera retranscrite ensuite au sein de la SNCF par des accords d’entreprises. « L’ensemble des entreprises ferroviaires vont essayer de mettre en place un cadre social harmonisé », explique Michel Bleitrach, le président de l’UTP, qui souhaite préserver les spécificités de chaque grand métier – fret, gestionnaire d’infrastructures et voyageurs –, dans la mesure où les conditions de travail peuvent di!érer de beaucoup. Pour autant, pas de risque de retrouver dans le ferroviaire les écarts observés dans le transport maritime ou aérien. ping social », martèlent le gouvernement et les syndicats de la SNCF qui veulent une harmonisation vers le haut. Notamment pour tout ce qui touche à l’organisation du travail (nombre de jours de repos, amplitude du temps de travail, temps de travail e!ectif, etc.).
Néanmoins, « le niveau conventionnel ne sera pas au niveau de celui de la SNCF aujourd’hui. Mais il devra être proche, sinon cela risque de provoquer des remous, prévient André Milan, secrétaire général de la CFDT Transports Environnement. L’objectif est d’éviter les distorsions de concurrence ».
Ce chantier, qui devrait bien durer deux ans après la promulgation de la loi, est de fait crucial pour la compétitivité future de la SNCF. Car derrière les conditions de tra-