Sur la route de la Silicon Valley
LES FAITS Depuis plus de quarante ans, la rive sud de la baie de San Francisco, en Californie, ne cesse de concentrer un nombre impressionnant d’entreprises de high-tech, de start-up et de PME innovantes, dans une alchimie mariant technologies de pointe,
locaux où Box s’est installé il y a un an, lorsqu’ils n’étaient que 400… « L’entreprise grandit à la vitesse d’une Ferrari, avec l’e!cacité d’une Prius et la sécurité d’une Volvo » , se flatte-t-on chez Box.
« PRENDS DES RISQUES ET ÉCHOUE VITE »
Aux murs, des récompenses et des articles de presse dressant le portrait élogieux du « visionnaire » à l’origine de l’entreprise, celui qui se décrit comme « magicien en chef » : l’iconoclaste Aaron Levie, 27!ans. Réputé pour son sens de l’humour et de l’absurde qui fait fureur sur Twitter – il est suivi par 60"000!abonnés, plus que le patron de LinkedIn, Je# Weiner – le jeune entrepreneur a créé Box.net en 2005 dans sa chambre de l’université de Californie du Sud avec un copain de lycée, puis « dans le garage de l’oncle d’Aaron, à Berkeley » , précise Florian, comme il se doit ici dans la Valley. Si sa fortune est estimée à 100 millions de dollars, le patron de Box utilise un bureau ordinaire, dans une des rangées du vaste open space des développeurs – pas de « cubicles » ni de bureaux individuels ici – mais il n’arrive qu’à 11 heures, après avoir quitté les lieux vers 2 heures du matin. « Quand je suis arrivé, il y a six"ans, on travaillait nonstop, on dormait sur place#! » , r a c onte Fl or i a n, qui e st aujourd’hui «! Principal Archi- tect!» (responsable de l’architecture logicielle). Le bâtiment est d’ailleurs équipé de hamacs orange et de balançoires d’intérieur dans l’espace détente.
Ses célèbres baskets orange aux pieds, « Aaron vient souvent s’adresser à tout le monde à la cantine pour annoncer une nouveauté, une acquisition, un partenariat » , rapporte le Français. La cantine est le lieu de la